République du Congo/Vie des partis politiques : Le gouvernement aurait brisé sa neutralité dans la crise qui pourtant s’exacerbe à l’UDH-Yuki.

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La réponse serait affirmative à en croire le groupe des cadres et militants qui voulaient reprendre le congrès du parti récemment, mais qui s’était heurté à l’interdiction du gouvernement par l’entremise du ministère de l’intérieur.

La conférence de presse suite à ce refus animée le 13 avril par Gilles Bassindikila, le premier vice-président, président par intérim de cette formation politique a étalé des arguments qui laissent croire que le gouvernement aurait brisé sa neutralité dans la crise qui pourtant s’exacerbe à l’UDH-Yuki.

Face à cette dure réalité, la direction du l’UDH-YUKI par la voix de son vice-président, s’est indignée « de l’attitude du pouvoir qui s’immisce dans le fonctionnement de ce parti à travers l’interdiction de la reprise du congrès, censé avoir lieu le dimanche 07 avril 2024 ».

Le premier vice-président à rappeler que le congrès fait partie des activités ordinaires de toute formation politique, conformément à la loi du 12 mai 20217 sur les partis politiques en son article 25 alinéas 1 qui dispose : « les partis politiques s’administrent librement, suivant leurs statuts et conformément à la constitution, aux lois et le règlement en vigueur ».

Les organisateurs de cette conférence de presse se disent surpris et s’indignent de ce que les autorités exigent que l’organisation du congrès de leur parti soit assujettie à une autorisation du ministère de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local.

De ce fait, le président par intérim dénonce le comportement des pouvoirs publics qui d’après ce dernier, veulent imposer à tout prix un président illégal. Il a également dénoncé l’agissement de Joseph Badiabio qui se serait auto proclamé président du parti lors d’un pseudo congrès organisé à la sauvette et de nuit. Gilles Basseindikila a également rappelé que l’ex-premier vice-président Pascal Ngouanou, président par intérim était déjà déchu de toutes ses fonctions lorsqu’il avait et n’avait par conséquent aucun pouvoir de convoquer une seule activité du parti à l’image de ce pseudo congrès.

Aux interrogations des journalistes sur l’avenir de cette formation créée par Guy Brice Kolélas mort en 2021, Gilles Bassindikila répond qu’il n’y a pas deux UDH-Yuki. « Joseph Badaiabio n’a jamais été élu selon les statuts du parti. S’il veut diriger ce parti, il n’a qu’à se conformer à ses règles. Ainsi fait, nous serons derrière lui », précise l’orateur.

Papa Mapassa

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