République du Congo/Hydrocarbures : La SNPC avec Performance 2025, parmi les meilleures d’Afrique et à la conquête de nouveaux horizons en Azerbaïdjan !

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Voilà les deux volets qui ont conduit le directeur général Maixent Raoul OMINGA de la SNPC et son personnel de s’auto- satisfaire avec les stratégies de performance 2025, cet ensemble d’engagements qui guide l’action. Classée parmi les 500 meilleures entreprises africaines dans le doeing business en termes de chiffre d’affaires selon le classement du magazine Jeune Afrique et profitant du séjour du président de la République à Bakou en Azerbaïdjan   avec à la clé la signature de plusieurs contrats, la société nationale des pétroles du Congo consolide sa mue. 

Ce n’est pas rien quand on sait le nombre de frondeurs qui n’entrevoyaient que du vent. Notre rédaction s’emploie toujours pour les besoins du plus grand à consacrer quelques pages spéciales pour une meilleure visibilité tant les congolais veulent justifier le jugement de valeur et se situer ou sommes-nous et où allons-nous ! A découvrir dans les lignes qui suivent.

En effet, Brazzaville multiplie ces dernières semaines les initiatives visant à renforcer les retombées de la rente pétrolière qui représente une part importante du budget du pays.

Le cabinet du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a officialisé le 4 avril, la signature à Bakou, d’une série d’accords avec le Congo-Brazzaville. L’une de ces ententes consacre la collaboration entre la State Oil Company of Azerbaïdjan (SOCAR) et la Congolaise de Raffinage (CORAF), axée sur l’amélioration et l’extension opérationnelle des infrastructures. Cet accord, comme deux autres impliquant les secteurs de l’éducation et de l’environnement, matérialise l’engagement d’Ilham Aliyev et du Président Denis Sassou Nguesso à promouvoir les relations bilatérales entre l’Azerbaïdjan et le Congo. Ceci, à l’issue de pourparlers entre les deux dirigeants conclus par la signature d’une déclaration commune de coopération.

L’Azerbaïdjan est un important producteur d’hydrocarbures très actif notamment sur le marché énergétique européen tandis que sa présence reste limitée sur le continent africain.

Aussi, la visite officielle du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, du 3 au 5 avril 2024, à Bakou, capitale de la République d’Azerbaïdjan, est bénéfique pour le Groupe S.n.p.c (Société nationale des pétroles du Congo), avec la signature, par son directeur général, Maixent Raoul Ominga, de deux accords avec la Socar, la Société nationale des pétroles d’Azerbaïdjan, sur le plan de la formation de ses agents dans le domaine du pétrole et sur les conditions d’amélioration et d’élargissement de la Coraf (Congolaise de raffinage).

La coopération entre le Congo et l’Azerbaïdjan va probablement connaître très rapidement son envol rapide dans le domaine du pétrole, grâce aux accords signés par le directeur général de la S.n.p.c, Maixent Raoul Ominga, et le président de la Société nationale des pétroles d’Azerbaïdjan, Rövchan Nadjaf. Et pour cause, l’Azerbaïdjan est un exportateur important de pétrole et de gaz. Selon l’Agence de presse nationale d’Azerbaïdjan, son quota de production quotidienne attribué par l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour 2024 est égal à 551.000 barils par jour. Il était de 684.000 barils jusqu’à fin 2023, pour un pays qui a le potentiel de produire jusqu’à un million de barils par jour.

Le premier document signé par Maixent Raoul Ominga et Rövchen Nadjaf est un mémorandum d’accord sur la formation des agents de la S.n.p.c. Le deuxième accord porte sur les conditions d’amélioration et d’élargissement de la Coraf, l’unique raffinerie de pétrole dont dispose le Congo et dont la capacité de production doit être portée au niveau de la demande du marché intérieur en produits raffinés. Sous la supervision des deux chefs d’état, Maixent Raoul Ominga et Rövchen Nadjaf. « La rencontre avec mon homologue Rövchen Nadjaf est couronnée de succès. Sous le très-haut patronage de leurs excellences, les Présidents Denis Sassou-Nguesso et Ilham Aliyez, plusieurs accords ont été signés entre le Groupe S.n.p.c et la « State oil Company of the Republic of Azerbaïdjan » (Socar) à Bakou aujourd’hui. Concrètement, les N.o.c collaboreront, afin de fortifier les formations de leurs agents et de consolider les conditions d’expansion de la Congolaise de raffinage (Coraf). Le renforcement de nos relations démontre les liens de confiance, pour une coopération Sud-Sud intensifiée », a réagi le D.g Ominga après la signature des accords.

Cette coopération s’est concrétisée dans une perspective prometteuse pour la société congolaise : « Une avancée significative pour nos activités ! Aujourd’hui, le journal Jeune Afrique a publié le classement des 500 premières entreprises africaines en termes de chiffres d’affaires. Je suis ravi que, pour la première fois, le Groupe S.n.p.c ainsi que sa filiale, Congolaise de raffinage (Coraf), figurent dans ce classement. Cette reconnaissance témoigne de l’efficacité de nos efforts. Nous consolidons nos activités par le biais de notre stratégie « Performance 2025 ». Je tiens à remercier chaleureusement nos collaborateurs et partenaires, pour leur contribution précieuse. Continuons sur cette lancée ».

« Le Groupe S.n.p.c est un acteur majeur de la République du Congo sur le continent. La Société nationale des pétroles du Congo se hisse au 103ème rang des entreprises du continent africain en termes de chiffres d’affaires. Ce classement, publié par Jeune Afrique, intègre également la Congolaise de raffinage (Coraf), qui se positionne à la 421ème place ! En tant que 17ème entreprise du secteur énergétique sur le continent, la S.n.p.c représente, pour la première fois, la République du Congo dans ce classement continental. Continuons à redoubler d’efforts pour porter l’énergie de notre pays à travers la région », précise le D.g de la S.n.p.c.

Par ailleurs, au terme des bons et loyaux services qu’il avait démarré le 3 mars 2018, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) Maixent Raoul Ominga était bonifié d’un nouveau mandat. Une confiance plus que méritée du président de la République, tant le bilan positif du premier quadriennal est soutenu par les projections rassurantes basées sur une performance à échéance connue : 2025.

Maixent Raoul Ominga est nommé pour la première fois directeur général de la SNPC par le décret N°2018-74 du 03 mars 2018. Il était renouvelé dans cette fonction par le décret N°2022-98 du 03 mars 2022. Faisant preuve de l’audace, en 96 mois, le DG s’était distingué dans l’application des quatre axes stratégiques qu’il s’était donnés à sa prise de service : « améliorer les performances financières de la société pour mieux contribuer au budget de l’Etat, améliorer l’action de la SNPC dans le domaine de l’exploration-production, améliorer les conditions d’approvisionnement du pays en produits pétroliers et renforcer les capacités de l’ensemble du personnel du Groupe SNPC ».

Au titre des faits marquants du premier mandat, on notait, dans le domaine de l’exploration et production des hydrocarbures, ses expériences pilotes via le permis Mengo-Kundji-Bindi II, encore appelé MKB II. Elles avaient été marquées par la réalisation des études pour la réévaluation du potentiel du permis MBK II, le forage et la mise en production de cinq puits d’appréciation sur Kundji pour confirmer les résultats des études ainsi que l’élaboration d’un plan de développement du permis MKB II. La réalisation d’une campagne de données géologiques dans le Bassin de la Cuvette avec CGG et l’élaboration d’un Master Plan Gaz avec la société Wood Mackenzie sont aussi à mettre à cet actif. A propos de l’approvisionnement du marché national en produits pétroliers, la SNPC s’était évertuée, à arroser d’une manière continue l’ensemble du territoire national en produits pétroliers finis. Elle avait réussi le maintien et la fiabilisation des installations de la CORAF ainsi que la finalisation des travaux et la mise en service de l’unité d’enfutage du gaz butane dans le port autonome de Pointe-Noire. Le pilotage du projet de construction du pipe-line Pointe-Noire-Yié-Maloukou Tréchot allongeait la liste des performances du quadriennat.

Il s’agissait dans cette perspective de projeter l’avenir. La performance financière avait aussi figuré par les principales quêtes de l’ère Ominga I à la SNPC. Elle avait été portée par « la participation à la restructuration de la dette de l’État vis-à-vis de la Chine et les traders, la conclusion d’accord permettant la maitrise de la dette envers les partenaires pétroliers et financiers ». Pour les quatre ans à venir, Raoul Ominga proposait « performance 2025 » au conseil d’administration. Par ce plan audacieux, le directeur général préconisait la renégociation des accords avec les partenaires, en vue de la recomposition du portefeuille d’actifs de l’entreprise. Il s’investirait davantage dans le renforcement des capacités du personnel. Au plan social, la SNPC devrait « renforcer son engagement dans la réalisation des actions d’intérêt général ».

En résumé, « performance 2025 », s’avère une vision qui vise l’augmentation des revenus, la maitrise des coûts, la contribution à l’action gouvernementale, la gouvernance et la maitrise des activités.

Pour ce groupe pétrolier, l’aventure commencée un certain 23 avril 1998, à l’initiative du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, de fonder la Société Nationale des

Pétroles du Congo (SNPC), est aujourd’hui vieille de vingt-cinq ans. Un quart de siècle vaut le coup d’être célébré, en même temps qu’il enseigne de maintenir le cap pour affronter les défis présents et futurs avec la même détermination, la même confiance placée dans les équipes d’un groupe encore jeune mais qui porte les espoirs de tout un peuple grâce à la clairvoyance de ses plus hautes autorités.

Faut-il rappeler qu’il y a vingt-cinq ans, au lendemain du conflit fratricide du 5 juin 1997 duquel le Congo sortit exsangue, la relance de l’économie nationale et des services sociaux de base logeait à l’enseigne du désespoir, en raison de la destruction de l’essentiel des infrastructures dont le pays s’était doté les années précédentes au prix d’énormes sacrifices. Née dans ce moment de doute, la SNPC est le symbole d’une audace assumée ; elle a fait preuve de témérité en embrassant une carrière risquée dans le cercle sélectif et fermé de l’exploitation et de la commercialisation des hydrocarbures. En cette année du premier quart de siècle de son existence, la SNPC pose les jalons d’un futur qu’elle veut radieux à travers l’amélioration de sa gouvernance et des conditions de travail de son personnel. Sur le premier volet, il s’agira pour ses dirigeants, tout en accomplissant la mission pour laquelle la société a été créée, de l’engager dans la conquête du marché des nouvelles énergies ; et sur le second volet, de mener à son terme l’imposant projet de construction de sa Tour dont le coup d’envoi des travaux avait été donné par le chef de l’Etat, le 26 avril à Pointe-Noire, deuxième ville du Congo et épicentre de son activité. Fierté nationale, la SNPC l’est aussi pour l’aide multiforme qu’elle apporte à la population

Congolaise. Elle est un outil d’indépendance dans la gestion de la ressource pétrolière d’où le souhait de voir cette performance déteindre sur les autres secteurs comme le bois, les mines, afin que soit renforcé à terme l’équilibre des recettes publiques indispensables à la consolidation de notre souveraineté

 S’agissant de la coopération ou des contrats, à l’issue de la réunion des PDG ou directeurs généraux des sociétés pétrolières d’Afrique, plusieurs accords importants ont été signés au cours cette décennie. La SNPC était fière d’annoncer la signature de trois protocoles d’accord dont deux avec la Sonatrach (Algérie) portant sur la formation et l’optimisation du capital humain. Le troisième accord avait été conclu avec la SONIDEP (Niger) et couvre des domaines clés de coopération, notamment l’exploration et la production et le partage des pratiques industrielles et opérationnelles. Ces partenariats soulignent l’engagement en faveur de la collaboration régionale et de la poursuite d’initiatives mutuellement bénéfiques et l’essor des solutions sud-sud plus pérennes. Sur les avancées de la création d’une Banque Africaine de l’Energie, les membres de l’APPO avaient eu l’occasion de continuer les discussions dessinant les périmètres du projet de Banque Africaine de l’Energie en partenariat avec l’Afreximbank. Les membres ont rappelé leur intention de créer une institution stable, fiable et irréprochable avec les plus hauts standards de gouvernance. Les discussions ont ensuite porté sur les besoins de financement.

 Dans le cadre du renforcement de la coopération pour la transition énergétique H.E. Dr. Sultan Al Jaber, président de la COP28, envoyé spécial des Émirats Arabes Unis pour le changement climatique et ministre de l’industrie et des technologies avancées, avait adressé un message vidéo spécial aux membres de l’APPO, appelant à une coopération accrue en matière de transition énergétique et à l’adoption de la charte du pétrole et du gaz pour la décarbonisation. Les membres de l’APPO avaient discuté de l’opportunité de signer la charte, concluant sur une recommandation générale d’adhésion.

A la création d’un forum des directeurs des institutions de formation, les membres étaient revenus sur les résultats du tout premier forum des directeurs des institutions de formation qui s’était tenu en Algérie en juin 2023. Ce forum avait pour objectif de renforcer la coopération et la collaboration des pays membres en termes de formation et de développement d’expertise en identifiant et mettant en œuvre les bonnes pratiques. Le forum inaugural avait permis aux membres d’identifier les principaux défis à adresser, notamment, l’optimisation des ressources, la formation digitale, la formation spécialisée, la disparité des contenus dans les programmes de formation.

M. Raoul Maixent Ominga, directeur général de la SNPC, président de la séance, avait exprimé son enthousiasme à l’égard de cette assise, et appelé au renforcement de la collaboration sud-sud en déclarant : « Nous sommes honorés d’accueillir cette éminente assemblée et les discussions productives qui façonneront sans aucun doute l’avenir de l’industrie de l’énergie en Afrique. Les accords signés avec la Sonatrach et SONIDEP marquaient des étapes importantes dans notre engagement en faveur de la collaboration régionale et du développement durable ».

Dans un autre chapitre, la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) et Eni Congo inauguraient il y a un mois le démarrage de la production de gaz naturel liquéfié (GNL) en présence du Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso et du PDG d’ENI, Claudio Descalzi, sur le site du champ à gaz Litchendjili, dans le département de Pointe Noire.  Partie intégrante du permis Marine XII, ce projet de GNL vise à atteindre progressivement une capacité maximale de liquéfaction de gaz d’environ 4,5 milliards de mètres cubes par an (BCMA) et à éliminer totalement le torchage des activités gazières dans le pays.

Bien avant, en septembre 2023, la SNPC, Eni Congo et Lukoil signaient un contrat avec Eni SPA pour la vente de gaz naturel liquéfié (GNL) sur une période de 20 ans. Ce contrat concerne le projet GNL sur Marine XII, avec des investissements de 5 milliards de dollars pour deux unités flottantes de liquéfaction. La première unité devrait être opérationnelle cette année, chose faite et la seconde à la fin de l’année 2025.

Ce projet s’inscrivait dans la politique de développement du potentiel gazier du Congo, avec la découverte de quatre champs à gaz dans le permis Marine XII. L’exploration du permis Marine VI bis est en cours, avec des résultats prometteurs. D’autres blocs pourraient être attribués, ouvrant ainsi des perspectives encourageantes pour le secteur gazier au Congo. Pour Son Excellence, Monsieur Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République du Congo : “Ce partenariat exemplaire entre la SNPC et ses partenaires reflète notre vision commune d’innovation dans le secteur énergétique. Ensemble, nous ouvrons de nouvelles voies vers un avenir énergétique plus sûr, plus propre et plus prospère pour le Congo.

Avec Un engagement partenarial prometteur, le premier envoi de GNL depuis le Congo témoigne de l’engagement durable entre la SNPC, Eni et le gouvernement congolais ; illustrant ainsi la pleine réussite d’une collaboration Sud/Nord, comme le soulignait Claudio Descalzi, PDG d’Eni : “Le premier cargo du projet Congo GNL est le résultat de l’engagement fort d’Eni et de ses partenaires et du soutien indéfectible du gouvernement de la République du Congo. Eni et les partenaires locaux ont partagé des effectifs, des savoir-faire et des technologies, garantissant des revenus supplémentaires au pays tout en contribuant à la sécurité énergétique de l’Europe.” La République du Congo s’affirme désormais parmi les nations exportatrices de GNL, ouvrant par la même occasion des horizons prometteurs pour une croissance économique soutenue tout en contribuant à l’équilibre énergétique mondial.

Une réussite opérationnelle et environnementale. Le projet, initialement approuvé en décembre 2022, a atteint son objectif de production en un temps record, grâce à un plan d’exécution efficace. Le premier méthanier est actuellement en cours de chargement et prendra bientôt le large en direction de l’Italie. En parallèle, cette nouvelle phase vise à exploiter les ressources gazières pour le marché intérieur et plus globalement pour l’industrie en fournissant entre autres jusqu’à 3 millions de mètres cubes par jour à la Centrale Électrique du Congo. Pour Maixent Raoul Ominga, Directeur Général de la SNPC : “En tant qu’acteur clé dans le secteur énergétique congolais, la SNPC est honorée de participer à cette étape importante. Nous sommes déterminés à assurer une gestion responsable des ressources pétrolières du pays en veillant à ce qu’elles bénéficient à notre peuple et contribuent à la sécurité énergétique de notre pays”. Le Ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a quant à lui salué cette initiative qui “démontre l’engagement résolu de la République du Congo vers une exploitation responsable de ses ressources naturelles et la transition vers une économie plus verte et durable”.

Maixent Raoul Ominga, directeur général de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) – la compagnie pétrolière nationale (NOC) de la République du Congo – participera en tant qu’orateur à l’African Energy Week (AEW) : Invest African Energy, qui se tiendra au Cap en novembre.  Alors que le pays cherche à porter sa production pétrolière à 500 000 barils par jour et à accélérer ses activités d’exploration et de production de gaz, la SNPC est à la recherche de partenariats stratégiques et d’injections de capitaux et de technologies pour renforcer ses capacités d’exploration, de production et de distribution. Lors de l’AEW : Invest in African Energy 2024, la NOC présentera les principales opportunités d’investissement du pays, en ciblant l’amélioration des infrastructures, les pratiques durables et le développement des talents locaux, en vue de stabiliser et de stimuler la production de pétrole et de gaz à long terme. AEW : Invest in African Energy est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s’est imposé comme le lieu officiel pour signer des accords dans le domaine de l’énergie en Afrique.

En novembre dernier, la SNPC s’était associée au producteur indépendant d’hydrocarbures Perenco pour mener à bien une campagne d’acquisition sismique 3D en mer ciblant les permis Tchibouela II, Tchendo II, Marine XXVIII et Emeraude. Les données de cette campagne sont actuellement en cours de traitement et devraient permettre d’identifier de futures cibles de forage et d’améliorer le succès de l’exploration.

Dans le cadre des ambitions d’exportation de gaz de la République du Congo, Eni a expédié le mois dernier la première cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) de son installation Tango FLNG, qui est actuellement dirigée vers le terminal de regazéification de Piombino en Italie et dont l’arrivée est prévue dans les semaines à venir. Cette réalisation fait suite à la signature, en septembre dernier, d’un contrat d’achat et de vente de GNL entre SPNC, Eni Congo, Lukoil et Eni SPA. Avec une capacité de stockage supérieure à 180 000 m³ de GNL et 45 000 m³ de GPL, Tango FLNG représente un atout important dans le portefeuille énergétique du pays. L’installation fait partie du vaste projet de développement du GNL au Congo, d’une valeur de 5 milliards de dollars, et vise à atteindre une capacité annuelle initiale de 600 000 tonnes, qui sera portée à 2,4 millions de tonnes d’ici à 2025. Ciblant les ressources gazières de la concession Marine XII, le développement de Congo LNG s’aligne sur le plan directeur gazier de la République du Congo lancé en 2021 et reflète l’engagement du pays à optimiser ses réserves de gaz pour la croissance économique et la sécurité énergétique. Le projet est développé en deux phases avec une deuxième unité FLNG en cours de préparation et devrait atteindre une capacité de liquéfaction de gaz de 4,5 milliards de mètres cubes par an d’ici deux ans.

Dans le cadre de ces développements, la SNPC a également pris des initiatives en matière de développement durable. La SNPC a lancé son initiative Eco Zamba lors du sommet des trois bassins qui s’est tenu à Brazzaville en octobre dernier, afin d’atténuer l’impact environnemental de la production pétrolière. Soutenue par le gouvernement, cette initiative vise à restaurer 50 000 hectares de savane sur les plateaux Batéké, affirmant ainsi l’engagement de la NOC en faveur de la gestion de l’environnement et de pratiques plus durables.

« La SNPC joue un rôle essentiel dans le façonnement du paysage énergétique du Congo, qu’il s’agisse de s’associer à des sociétés pétrolières internationales pour stimuler l’exploration en amont ou de signer des accords commerciaux pour le GNL. De nouveaux partenariats et investissements seront essentiels pour que la République du Congo atteigne son objectif d’augmentation de la production de pétrole et d’accélération de l’exploration et de la production de gaz. AEW 2024 est la plateforme idéale pour que les dirigeants du pays forgent de nouveaux partenariats et signent des accords pour faire progresser l’industrie énergétique africaine », déclare NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie.

AEW 2024 est un point de convergence pour les dirigeants mondiaux, les parties prenantes, les gouvernements et les entreprises du secteur de l’énergie, qui pourront discuter des projets en plein essor de l’Afrique, renforcer les partenariats et conclure de nouveaux accords. Grâce à son programme complet, la conférence mettra en valeur la diversité de l’industrie énergétique africaine et offrira à tous les participants des perspectives et des opportunités inestimables. Pour ceux qui souhaitent s’engager et contribuer à l’évolution énergétique de l’Afrique.

Enfin, l’intérêt pour les sociétés pétrolières de travailler en synergie afin de renforcer leurs capacités dans le domaine. Il est revenu sur la nécessité pour ces opérateurs pétroliers publics d’œuvrer en vue du développement de la transition énergétique, une démarche planétaire visant la transformation du système de production, de distribution et de consommation d’énergie dans le but de le rendre plus écologique. La SNPC continue de bâtir son essor pour le développement socioéconomique du pays.

 Abibe Ayoka

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