République du Congo/CNDH : Saturnin Jean Claude Ntari découvre les problèmes de l’Hôpital de Mpissa

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Ils sont nombreux et variés. Ces aléas qui entament parfois le fonctionnement optimal de l’hôpital de référence de Bacongo et le service public de soins de santé, viennent d’être mis à la disposition de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) via le Saturnin Jean Claude Ntari, son vice-président.

Reçus par staff de l’hôpital conduit par la directrice Carmel Miabanzila en présence du secrétaire général de Bacongo, Jean Claude Saturnin Ntari et sa suite ont eu un échange franc et direct sur le quotidien des malades, du personnel et de l’administration, des structures d’accueil.

Au départ, l’hôpital souffrait du syndrome et du paradoxe de la nouveauté dans le système sanitaire et n’était donc presque pas fréquenté par les usagers. Mais, après des campagnes de consultation et parfois de soins gratuits portées par des communications de proximité, cet hôpital de 141 lits se trouve souvent sur consulté, mais il connait aussi des sérieux problèmes explique la directrice.

« On a beaucoup de jeunes infirmiers et médecins bénévoles qui ne sont pas pris en charge par l’Etat. Ils enchainent garde sur garde et permanence sur permanence. Ils consentent des sacrifices, mais le petit encouragement qu’ils reçoivent de l’hôpital ne représente presque rien », dit-elle au vice-président, avant de lui rappeler le droit à la rémunération de ces citoyens déjà au service de la communauté. « Ils doivent jouir de leur savoir-faire », a déclaré Carmel Miabanzila.

Concernant les structures d’accueil, la situation est aussi très difficile. Des bureaux, parfois même des salles d’hospitalisation et des pavillons entier sont hors d’usage parce que l’eau s’y infiltre après chaque pluie. « Le gros de l’ouvrage pose problème », explique la directrice qui signale par ailleurs que les fonds dont l’hôpital bénéficiera dans le cadre du projet kobikisa permettront d’améliorer l’essentiel.

La solution définitive, a-t-on entendu exige des grands travaux. Et, c’est qu’a vu le vice-président de la CNDH et sa suite pendant la visite.

L’eau et l’électricité, voilà un autre goulot qui étrangle l’hôpital de Mpissa. « Le groupe électrogène de 220 KVA surexploité pose aussi problème en termes de consommation de carburant. Plus de sept millions de FCFA avalé en un trimestre, se plaint Carmel Miabanzila.

A cela se greffent d’autres aspects liés au comportement des usagers dont certains se permettent de subtiliser les draps et les matelas, des parents qui abandonnent leurs malades hospitalisés. Le plateau technique est aussi désuet. Le bloc matériel lourd donc la buanderie, la cuisine, la stérilisation…sont aussi des équations non résolues.

Autant de dossiers mis entre les mains de la CNDH et Saturnin Ntari se fait le devoir de transmettre à qui de droit, dans la perspective des solutions.

Yves Malouthase

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