République du Congo/L’UPADS OUVRE LE DÉBAT :  Pascal Tsaty Mabiala remet en doute les résultats du RGPH

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Le premier secrétaire de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale Pascal Tsaty Mabiala a animé une conférence de presse sur le recensement général de la population et de l’habitat, ce 12 avril 2024 au siège de ce parti.

Mettre sur la place publique le débat qui a commencé à l’assemblée sur le Recensement général de la population et de l’habitat. Un sujet qui déchaine les passions d’après le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale. Pascal Tsaty Mabiala a fait état de sa préoccupation en ce qui concerne le contexte, le processus et la crédibilité des résultats annoncé par le gouvernement. La question, faut-il le souligner a suscité un grand débat entre le président de l’assemblée nationale, le premier ministre et le premier secrétaire de l’UPADS au cours de la dernière séance questions orale au gouvernement.

Répondant aux questions des journalistes, le premier secrétaire de l’UPADS déplore le fait que qu’il n’y a pas une grande couverture médiatique en vue d’expliquer l’évolution démographique du Congo. Il remet en doute les statistiques annoncées par le gouvernement, en ce qui concerne certain département dans lesquels, il estime que les chiffres annoncés ont été surestimés pour les uns et sous-estimé pour les autres.

Pascal Tsaty Mabiala cite les cas du département de la Likouala qui est passé de 154.115 habitants en 2007, 216.650 habitants en 2018 et se trouve 355.570 habitants en 2023 et, de la Bouenza qui est passée de 309.073 habitants en 2007, estimé à 434.925 habitants en 2018 est finalement à 363.850 habitants en 2023. Des chiffres largement sous-estimés d’après le premier secrétaire de l’UPADS.

A cause de quelques troubles qu’a connu le département du pool, une partie de la population de ce département se déplacerait dans la Bouenza en raison du rapprochement géographique et culturel. Pour ne citer que ceux-là, le premier secrétaire de l’UPADS dit ne pas remettre en cause totalité de la crédibilité du recensement général, mais quelques incohérences remarquées.

Elvis Moung’s

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