République du Congo/Gouvernement : Le Premier ministre Anatole Collinet MAKOSSO amorce la vitesse de croisière pour l’effectivité du PND 2022-2026 !

0
29

Autant le temps passe vite autant insensiblement, le premier ministre Anatole Collinet Makosso et son équipe de bataille franchiront dans quelques jours trois ans de mise en œuvre du programme quinquennal du président de la République Denis SASSOU NGUESSO « Ensemble, poursuivons la marche ». L’annonce de l’accélération de la matérialisation ou de la mise en œuvre du PND 2022-2026 avait été faite au sortir du septième séminaire gouvernemental de février 2024. 

Gouverner dit-on c’est prévoir et anticiper. Par ce dicton, le chef du gouvernement avait donné le ton dans son plan d’action en précisant que son action se focalisait sur douze batailles qui constituent un ensemble d’engagements. Une réponse réelle pour être dans le droit chemin. En faisant le bilan à mi -parcours de son exercice après deux ans, Anatole Collinet MAKOSSO avait souligné que des avancées significatives étaient perceptibles et qu’il restait dix axes à réaliser. Décrétant l’année 2024, année de la jeunesse un nouveau défi se dressait sur la table de l’exécutif avec le challenge de 100.000 emplois grâce au projet pro-jeunes et devant l’urgence, il faut parer au plus vite les aspirations profondes de la population. Instaurés par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, les séminaires gouvernementaux, devant se tenir chaque trimestre, sont devenus un important rendez-vous dans l’évaluation de la gouvernance axée sur les résultats, par les membres du gouvernement, de certains dossiers complexes, afin d’harmoniser leur rythme de mise en œuvre et optimiser l’exécution du budget de l’Etat. Cette fois, l’enjeu, c’est l’articulation des mesures prises dans le cadre de l’année de la jeunesse, en déterminant leur financement.

Croissance économique

Cependant, dans les tous débuts se posait la question de la restauration de l’autorité de l’état et la relance de la croissance économique. Sans ambages ,l’on peut reconnaitre qu’à la fin de la pandémie du covid -19 appuyée par une crise financière et économique sans oublier la crise Russo- ukrainienne, Anatole Collinet MAKOSSO sitôt nommé héritait d’un contexte socioéconomique peu reluisant mais au fil des temps ,sauf mémoire courte sinon les multiples réformes entreprises d’une part avaient rendu davantage le pays fréquentable avec une facilité élargie au crédit par les négociations avec les institutions de Breton Woods et d’autre part la mise en place d’un plan de résilience afin d’éviter l’inflation. Aujourd’hui, le Congo sur les bons rails et avec un regain de confiance.

En effet, dans son allocution, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso avait exhorté les membres du gouvernement à se concentrer sur la réalisation du Programme d’action du gouvernement (Pag) et du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026. Il avait insisté sur la nécessité d’évaluer avec rigueur les programmes et projets publics en cours, afin d’identifier ceux ayant le plus d’impact sur l’économie et la vie de la population.

Apaisement du climat social

 Cependant, avec la reprise des décaissements du FMI en faveur du Congo, on a constaté l’apaisement du climat social et avec la signature d’une espèce de pacte de non-agression avec des chefs d’écuries du pct, constituait, en un an, l’actif et le passif politique du premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso. S’agissant de sa personnalité, Collinet Makosso. L’homme est crédité d’un tempérament agréable, d’un caractère affable, d’un calme et d’un sérieux- qui frisent parfois la gravité. Il parle toujours sur un ton égal, le regard préoccupé, comme s’il tenait à communiquer à ses interlocuteurs, la solennité des thèmes qui le préoccupait : la restauration de l’autorité de l’Etat, la crédibilité du gouvernement vis à vis des bailleurs de fonds, l’urgence des grands dossiers sociaux (paiement régulier des pensions des retraités, bourses des étudiants, fourniture régulière d’eau et électricité de qualité, éducation et santé).

« la croissance du PIB réel devrait se renforcer pour atteindre 4,3% en 2022, sous l’effet de l’amélioration de la production pétrolière, du dynamisme dans les secteurs de l’agriculture et de l’exploitation minière… », renseignent les prévisions du FMI publiées en avril 2023. Un coup de chance en plus. À l’actif également du Chef du gouvernement congolais, la régularité de la paie des pensions des retraités. Ce qui a empêché la fronde sociale qui était sur le point de naître. Le paiement, à dose homéopathique, des bourses des étudiants congolais à l’étranger.

“De séminaire en séminaire, nous cheminons irréversiblement vers l’échéance de 2026 qui marquera la fin du quinquennat du président de la République dont le bilan relève, je rappelle encore, de notre responsabilité individuelle et collective”, avait déclaré, Anatole Collinet Makosso.

Le chef du gouvernement avait également mis en évidence les rapports d’évaluation des programmes et projets publics des exercices budgétaires 2022 et 2023. Ces rapports, élaborés par la task force présidée par le représentant personnel du président de la République chargé du suivi et de l’évaluation des plans et programmes, fournissent des indications précieuses sur le niveau d’exécution des projets du Pnd et des exercices budgétaires.

Répondre aux besoins énergétiques domestiques

Dans un autre chapitre, Prélude à la mission du président de la République à Pointe noire, le Chef du gouvernement en précurseur était parti baliser le chemin. Le chef de l’Etat avait présidé, entre autres, la cérémonie de démarrage de la production du Gaz naturel liquéfié (GNL) d’ENI Congo, sur le site de Litchendjili, le 27 février. En effet, Congo GNL est le nouveau projet de développement d’ENI Congo qui exploitera les considérables réserves de gaz du Congo. En plus de répondre aux besoins énergétiques domestiques, le projet Congo GNL sera le premier exportateur de GNL, fournissant ainsi des ressources gazières supplémentaires au marché mondial. Le projet utilisera les ressources gazières du permis Marine XII et des Installations de production existantes dans une nouvelle approche progressive. Le président de la République avait procédé, le 28 février, à l’inauguration du nouveau bâtiment de l’antenne de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques de Pointe-Noire, du Data center ainsi qu’à la mise en service du nouveau câble sous-marin du Consortium 2africa de Facebook au Congo. Dans l’après-midi, Denis Sassou N’Guesso lançait les travaux des voiries urbaines de Pointe-Noire, une ville souvent en proie à des inondations à chaque tombée de pluie. L’objectif visé étant d’améliorer l’accessibilité, réduire la congestion du trafic et créer un environnement plus sécurisé pour la population. En effet, les artères principales et secondaires des six arrondissements de la capitale économique congolaise sont souvent confrontées à des conditions de circulation difficiles, affectant ainsi la mobilité des habitants de cette localité. Le chef de l’Etat avait bouclé son séjour dans la capitale économique par la pose de la première pierre des travaux de construction de l’Université de Loango, dans le département du Kouilou, le 29 février. Troisième université publique en état de gestation en République du Congo, elle est une promesse de campagne du candidat-président, Denis Sassou N’Guesso, lors de la dernière élection présidentielle. Sa construction s’inscrit dans un vaste mouvement de renforcement des capacités d’offre de formation, fondé sur la mise en place des structures permettant de favoriser l’initiation aux métiers, l’acquisition des connaissances et compétences. Tout cela en adéquation avec les besoins du développement et les emplois disponibles ou potentiels.

Les quatre principaux axes du Programme d’accélération

 Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, avait dévoilé le 19 février, à l’ouverture du 7e séminaire gouvernemental, les quatre principaux axes du Programme d’accélération de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2022-2026 et de la prise en charge des aspirations de la jeunesse, notamment les sous-programmes pro-jeunes sur l’employabilité, l’entrepreneuriat, l’éducation et l’accompagnement des jeunes ; l’accélération de la mise en œuvre des projets du programme d’investissement public ; l’assainissement et résilience des villes et communes ; la mise en œuvre des actions d’urgence humanitaires.

Selon le chef du gouvernement, les sous-programmes étaient également les sous-thèmes du 7eme séminaire en y ajoutant celui portant sur la mobilisation des ressources en vue du financement du programme. Ainsi, les conclusions des travaux seraient soumises au conseil des ministres en vue de leur adoption et exécution immédiate. « S’agissant du sous-programme pro-jeunes, le hasard de calendrier faisait que nous l’élaborions alors que devait se tenir sous peu, l’assemblée générale du Conseil consultatif de la jeunesse.  L’occasion était plus qu’indiquée de soumettre ce sous-programme à leur examen préalable pour validation car, disaient-ils, tout ce qui est fait pour les jeunes, sans les jeunes, est contre les jeunes », avait précisé Anatole Collinet Makosso.

Emplois de proximité

Conscient du fait que la plupart des jeunes demandeurs d’emplois ont tendance à s’adresser à un secteur structuré, surtout dans la fonction publique, l’exécutif est invité à inverser la tendance. Cela en donnant aux emplois de proximité, souvent dissimulés, le statut d’emplois protégés par l’État, bénéficiant d’une couverture sociale, des congés payés, au même titre que le personnel du secteur formel. Pour le Premier ministre, au moment où les offres du secteur privé (de plus en plus faibles) sont loin de supplanter les offres de l’administration publique, il revient au gouvernement de promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes, en engageant une véritable politique d’auto emploi et de promotion de l’entreprise privée. « C’est ainsi que le développement de l’agrobusiness et l’économie numérique pourraient devenir les opportunités à saisir par nos jeunes, au regard des politiques adéquates d’accompagnement et d’encadrement que le gouvernement va mettre en place, avec l’aide de nos partenaires au développement dont je salue la présence au cours de cette cérémonie et qui ne manqueront pas d’être sollicités pour la mise en œuvre de ce programme en faveur de notre jeunesse », avait indiqué Anatole Collinet Makosso.

Responsabilité individuelle et collective des ministres

La fin du quinquennat s’approchant, le chef du gouvernement avait interpellé la responsabilité individuelle et collective des ministres car 2026, c’est déjà demain.  Pour ce faire, il les avait exhortés à river leurs regards sur cette échéance majeure et à concentrer leurs efforts et énergies pour la construction du bilan qui en découlera, grâce à la réalisation du Programme d’action du gouvernement et du PND 2022-2026. D’après lui, les rapports d’évaluation des programmes et projets publics de développement 2022 et 2023, élaborés par la task force que présidait le représentant personnel du président de la République chargé du suivi et de l’évaluation des plans et programmes, les renseignaient utilement sur le niveau d’exécution des projets du PND et ceux inscrits aux différents exercices budgétaires 2022 et 2023.  « Une analyse objective et responsable de cette évaluation nous amène, pour plus d’efficacité, à nous recentrer, au cours de ces deux prochaines années, sur les projets à effet multiplicateurs que nous devons identifier au cours de ce séminaire et qui pourraient avoir le plus d’impact sur l’évolution de notre économie et sur la vie de la population », avait-t-il exhorté.  

 Accélérer la mise en œuvre du PND 2022-2026

Placé sur le thème « Programme d’accélération de la mise en œuvre du Plan national de développement et de la prise en charge des aspirations de la jeunesse », ce séminaire avait permis aux participants de débattre de plusieurs questions.  Il s’agit notamment de la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du PND 2022-2026 ; l’urgence de mettre en œuvre un programme de prise en charge de la jeunesse ; du besoin d’engager d’importants travaux d’assainissement aux fins de renforcer la résilience urbaine des villes. A cela, s’ajoutait l’exigence de mettre en œuvre un plan d’urgence et de contingence pour faire face aux catastrophes humanitaires découlant des inondations, des vents violents, des érosions et glissements des terrains, conformément aux orientations du président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 On se rappelle que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, avait ouvert, le 15 mai 2023 à Brazzaville, les travaux du sixième séminaire gouvernemental consacré à l’autoévaluation du Programme d’action du gouvernement (PAG), présenté le 21 juin 2021 devant la représentation nationale. A ce titre, les membres du gouvernement avaient jusqu’au 17 mai pour faire le point de la situation économique et financière du pays au premier trimestre de cette année, ainsi que celui de l’exécution du budget. Le but était de prendre la mesure de leurs capacités réelles de financement. Il s’agira aussi d’évaluer la mise en œuvre des recommandations du cinquième séminaire gouvernemental et des orientations prises en début d’année. Tout cela en veillant à la discipline budgétaire, sur la base des évaluations de chaque département, notamment en termes des objectifs que chacun s’était fixés, des ressources reçues, des résultats obtenus ou pas. Selon le chef du gouvernement, les participants s’étaient convenus sur des mesures à prendre en vue de garantir la conclusion de la troisième revue du programme économique et financier avec le Fonds monétaire international (FMI) ; évaluer le niveau d’exécution du Plan national de développement 2022-2026 ; rendre compte de la mise en œuvre du Plan de résilience ; entamer le débat sur la construction de la conscience nationale. « Ces thématiques, comme vous le constatez, nous interpellent sur l’efficacité de notre action individuelle et collective et appellent des réponses immédiates.  L’efficacité doit nous imposer le réalisme et le courage d’apporter les ajustements à nos ambitions, en tenant compte du contexte qui nous est souvent imposé de l’extérieur, en raison de l’étroitesse de notre base économique », avait rappelé Anatole Collinet Makosso.

L’émergence d’une conscience nationale est le résultat de nombreux facteurs

Insistant sur l’une des thématiques à aborder, le Premier ministre avait reconnu que l’émergence d’une conscience nationale est le résultat de nombreux facteurs qui tiennent tant à l’évolution historique qu’aux faits sociologiques et anthropologiques. « Cependant, dans le contexte actuel où la perte de l’éthique fait le lit des antivaleurs dans la société congolaise, il est urgent de réfléchir aux voies et moyens de construire un sentiment fort, collectivement partagé, d’appartenance à une même réalité sociale qui est portée par l’État.  Chez nous, la réforme de l’État, d’où sortiront des organes et des mécanismes fédérateurs, est assurément l’instrument politique de construction d’une conscience nationale qui transcende les particularismes ethnocentriques ou partisans », avait-t-il poursuivi.

Quelques solutions apportées sur la réforme de l’État sortiront, espérait-t-il, une administration publique réellement nationale par ses modes de fonctionnement et par la conscience des agents de l‘État des notions de service public et de bonne gouvernance. « Chacun de nous a l’obligation de rendre compte, dans le périmètre des compétences de son département, de leur mise en œuvre ou bien de ce qui est en cours de réalisation. Car individuellement et collectivement, le gouvernement est comptable devant le président de la République, chef de l’État, et devant le peuple congolais tout entier. L’obligation de résultat à laquelle le gouvernement est tenu justifiait le thème du présent séminaire », avait martelé Anatole Collinet Makosso.

Exécution du programme économique et financier.

Parlant des résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du PAG, le chef de l’exécutif s’était réjoui du fait que la bataille contre la covid-19 avait été conduite avec satisfaction. D’après lui, le Congo avait rétabli des relations normales avec tous ses partenaires techniques et financiers, en particulier avec le FMI dont une mission séjournait à Brazzaville pour la conduite de la troisième revue de l’exécution du programme économique et financier.

« Avons-nous véritablement créé les conditions pour l’amélioration du climat des affaires en vue d’attirer les investisseurs privés nationaux et étrangers ? La diversification de notre base de production des biens et des services, hors secteur pétrole, est-elle en bonne voie ? La gestion de nos finances publiques permet-elle de dégager des marges susceptibles de prendre en charge correctement, régulièrement, durablement et complètement les obligations en matière de pensions de retraite, de bourses des étudiants, des filets sociaux, de santé, d’éducation ? Avons-nous fait des progrès dans l’assainissement de nos villes ? », telles étaient, entre autres, les questions auxquelles les réponses des ministres étaient attendues.

 Plan social, contre la vie chère

Dans ses missions, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a visité le 5 avril le projet d’agriculture moderne et intensive « Le bon coin », développé par un opérateur agricole privé, dans le village Tandou Binzenze, dans le district de Tchiamba Nzassi, département de Pointe-Noire, pour y apprécier les activités en cours et encourager les acteurs. Avec 70 hectares actuellement disponibles sur les 280 prévus pour l’ensemble du projet, il est envisagé d’augmenter cette superficie. Selon le directeur général de la société Weal Kharoubi, en dehors de la production d’agrumes, notamment des orangeraies, des citronniers, des corossoliers, des pamplemoussiers, des manguiers, des avocatiers, des papayers et bien d’autres, depuis mars 2023 « Le bon coin » s’illustre également dans le maraîchage, avec la culture de tomates, de choux, de gombos, de piments de toutes variétés, d’aubergines, de concombres africains et libanais. Sur les 120 cerfs, 49 sont déjà opérationnels. Le but de ce grand projet d’agriculture moderne et intensive est de générer de l’emploi et également de limiter les importations. La production est mesurée en tonnes par année. L’opérateur projette à terme d’élargir ses activités à l’élevage et à la pisciculture. Le chef du gouvernement a tiré trois enseignements au sortir de cette visite dont la réduction des importations de certains produits de première nécessité et la création des emplois. Prenant l’exemple de l’oignon, Anatole Collinet Makosso a rappelé que le Congo était alimenté par le Cameroun et d’autres continents. « Au bout de l’année, nous avons pratiquement 39 000 tonnes à importer pour la consommation des Congolais. Sur les 6 millions d’habitants que nous sommes, avec tout le nombre que nous avons d’acteurs économiques, si nous ciblons seulement dix opérateurs et les encourageons à produire davantage, nous pouvons dire qu’à l’horizon 2025-2026, nous aurons mis fin, par exemple, à l’importation de l’oignon », a indiqué le chef du gouvernement.

 S’agissant des agrumes comme oranges, citrons, mandarines, pamplemousses, la capacité de production de « Le bon coin » est estimée autour de 10%. Ce qui pourrait couvrir les besoins de consommation de la ville de Pointe-Noire et lutter, sur le plan social, contre la vie chère, a poursuivi le Premier ministre. « Du point de vue de l’emploi des jeunes, le secteur agricole est capable d’en créer plusieurs. Ici, on nous parle de près de 80 emplois directs et près de 200 à 300 emplois indirects. Je m’en tiens aux emplois directs, ces jeunes dont le salaire varie entre 80 000 et 350 000 FCFA sont payés sans qu’on ait réuni les conditions pour rendre ces emplois décents. Le rôle du gouvernement est de faire en sorte que tous ces emplois dissimilés que l’on peut prendre comme des emplois précaires soient transformés en emplois décents », a rappelé Anatole Collinet Makosso.   C’est ainsi qu’il a souligné la nécessité de créer les conditions de la décence des emplois en faisant en sorte que ces jeunes soient désormais immatriculés y compris à l’Agence nationale pour l’emploi et à la Caisse nationale de sécurité sociale afin qu’ils déclarent leur revenu. Ainsi, pour des salaires modestes, l’Etat pourrait subventionner en supprimant l’IRPP de sorte que l’agent puisse garder son salaire intact. « Il y a des conditions à remplir pour rendre décents les 80 emplois directs que nous venons de constater afin de permettre aux jeunes de réaliser qu’avec l’agriculture l’emploi n’est pas précaire parce qu’ils bénéficient de tous les services sociaux qui puissent leur permettre de vivre comme les agents de l’Etat », a conclu le Premier ministre.

Aide humanitaire aux victimes des inondations et autres intempéries

 D’autre part, dans la matinée du 21 mars, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, avait mis en route le convoi devant apporter l’aide humanitaire aux victimes des inondations et autres intempéries dans les départements de la zone méridionale du pays, notamment le Niari, la Bouenza, la Lékoumou, le Kouilou et Pointe-Noire après le nord. L’assistance était constituée, entre autres, de vivres et non vivres, des kits de construction pour ceux dont les maisons s’étaient effondrées ainsi que des fournitures scolaires pour les élèves ayant tout perdu. « Cet élan de solidarité prouve que la population en détresse n’est pas abandonnée à elle-même. Le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, joue sa partition afin de soulager ses peines », avait déclaré le Premier ministre, en présence de la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa. En rappel, les sinistrés de la zone septentrionale du pays ont été assistés. Il y a quelques jours, les équipes humanitaires conduites par la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa étaient, en effet, au chevet des victimes des inondations et autres intempéries dans les départements de Brazzaville, du Pool, des Plateaux, de la Cuvette, de la Cuvette Ouest, de la Sangha et de la Likouala.

 Selon une évaluation conjointe faite par le gouvernement et les partenaires, notamment le Système des Nations unies, le département du Kouilou compte 4 536 personnes dans le besoin d’assistance humanitaire ; Pointe-Noire 20 921 personnes ; Niari 426 personnes. Seulement, les chiffres semblent s’alourdir car dans l’entre-temps, d’autres intempéries étaient survenues et le nombre de victimes était à revoir à la hausse.

Anatole Collinet MAKOSSO met le pied à l’étrier

Pour faire complet avec cette publication spéciale, de l’éradication de la pandémie à coronavirus en passant par le plan de résilience et les multiples opérations d’enrôlement, la caisse d’assurance maladie universelle jusqu’à l’organisation du sommet de trois grands bassins forestiers et tropicaux du monde ici à Brazzaville pour les questions environnementales, Anatole Collinet MAKOSSO met le pied à l’étrier. Quelques actions en guise d’illustrations vont davantage convaincre à l’instar de la vaccination majoritaire à la covid 19 et la reprise il y a quelques jours de la gratuité de la césarienne avec l’offre des kits et la dotation y relatif dans les différents districts sanitaires ; le cinquième recensement général de la population qui a porté le nombre des congolais à plus de 5 millions d’habitants ;la tenue des états généraux de l’éducation nationale ,de la formation et de la recherche scientifique ;le recensement biométrique des agents civils de l’état sans oublier l’enrôlement biométrique des étudiants ;le plan de résilience avec ses corollaires ;

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, avait officiellement lancé, le 24 novembre 2023 à la direction générale de Congo Télécom, l’opération d’enrôlement biométrique des assurés de la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu) de Brazzaville pour une durée estimée à trois mois. L’enrôlement biométrique des assurés vise, dans sa phase pilote, un seuil de 110 000 personnes, ouvrants et ayants droit compris. Les cibles concernées étant les conducteurs de taxi et de bus, les retraités, les salariés d’entreprise et les agents civils de l’Etat. Selon le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, l’opération se déroulera dans les agences de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du centre-ville et de Moungali, pour les retraités de cette caisse. La direction départementale de la Caisse de retraite des fonctionnaires de Brazzaville recevra ses pensionnés ; les mairies de Talangaï et de Moungali ainsi que le Centre sportif de Makélékélé recevront les conducteurs de taxi et de bus ; in situ pour les salariés d’entreprises et les fonctionnaires de l’Etat. « Le recouvrement des cotisations sociales des assurés qui intervient à la suite de l’enrôlement biométrique et après l’obtention de la carte de santé ouvrira ainsi la période de carence qui permet, après trois mois de prélèvement des cotisations sociales, de donner droit aux prestations sanitaires », avait précisé le ministre d’Etat.

Pour Firmin Ayessa, la mise en application de la Camu est conditionnée par l’implémentation effective d’un certain nombre d’opérations et de prérequis dont les principaux sont le conventionnement avec les formations sanitaires ; la mise en place de la solution informatique (biométrie, santé et parcours de soins) ; l’enrôlement biométrique, le recouvrement des cotisations sociales, le démarrage et le suivi de la prise en charge des assurés.

Le Premier ministre, de son côté, avait rappelé que l’entrée en application de la Camu permettra aux personnes enrôlées de disposer des cartes de santé, ouvrant des droits d’accès aux soins de santé aux cotisants ainsi qu’à leurs conjoints et enfants. C’est ainsi qu’Anatole Collinet Makosso avait invité toutes les couches sociales, travailleurs salariés ou indépendants, ceux du secteur public ou privé et aussi les résidents étrangers en situation régulière à se faire enrôler.

« J’appelle chacune et chacun à ce devoir de solidarité et de responsabilité, que l’on soit conducteurs de taxi ou de bus, retraités, étudiants, salariés du public ou du privé, travailleurs indépendants ou exerçant dans les professions libérales, à se faire enrôler massivement à la Caisse d’assurance maladie universelle », avait-t-il exhorté, précisant que le gouvernement est en train de mettre au service de la nation un système pour lequel aucun citoyen ne saurait rester au bord de la route, pour des besoins de santé.

 Après l’entrée effective de la Camu à Brazzaville par l’opération d’enrôlement biométrique des assurés et leur prise en charge médicale dans les trois prochains mois, constituant ainsi la période de carence, le gouvernement mettra le cap, a annoncé le Premier ministre, sur les villes de Pointe-Noire et d’Oyo, avant l’extension progressive dans les autres localités sur l’ensemble du territoire national. Ainsi, pour garantir une offre des soins de santé de qualité et soutenir une couverture sanitaire universelle, l’Etat entend mettre les formations sanitaires du pays à niveau.

Anatole Collinet Makosso avait, enfin, félicité des efforts de Congo télécom visant à accompagner véritablement l’entrée en exploitation de la Camu.

Exonérer les produits alimentaires de base et intrants agro-pastoraux et halieutiques des droits de douane

Concernant le plan de résilience, le gouvernement congolais avait décidé d’exonérer les produits alimentaires de base et intrants agro-pastoraux et halieutiques des droits de douane, de la redevance informatique et de la taxe sur la valeur ajoutée, pour une durée d’un an. La mesure s’inscrivait dans le cadre du Plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023. Dans une récente note circulaire, le ministre de l’Économie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, avait énuméré la liste des produits essentiels bénéficiant de l’exonération. Il s’agit de produits de consommation : le blé ; l’huile végétale raffinée ; les viandes et abats comestibles congelés ; les poissons de mer congelés ; les poissons salés ; le riz ; le lait en poudre ; les aliments pour enfant ; le sel de table ; les engrais ; les aliments de bétail ; les intrants servant à la fabrication de l’aliment de bétail ; les animaux reproducteurs ; les semences ; les œufs destinés à l’incubation ; les autres intrants. « Le directeur général des Douanes et des Droits indirects est chargé de l’application de la présente note circulaire qui prend effet à compter de sa date de signature », avait enjoint Jean-Baptiste Ondaye. L’envolée persistante des prix des aliments et d’autres produits essentiels pèse sur le quotidien des ménages congolais, avec le risque d’une crise alimentaire. Le Plan de résilience du gouvernement visant à atténuer la flambée des prix s’étend sur au moins cinq domaines d’intervention. L’exécutif avait surtout prévu un appui aux producteurs locaux, en vue de faire face à la menace de l’insécurité alimentaire perceptible à Brazzaville et Pointe-Noire. Mais la société civile congolaise, à l’instar de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, continue de plaider en faveur de la création d’un mécanisme de suivi-évaluation de la mise en œuvre des mesures annoncées par les autorités.

L’image de Brazzaville et de Kintelé s’est considérablement métamorphosée

Dans un autre contexte, lancée le 29 octobre à Brazzaville par le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, l’opération « Ensemble, gardons nos villes propres » vise, entre autres, à préserver l’environnement et à assainir les villes du pays.

 L’image de Brazzaville et de Kintelé s’est considérablement métamorphosée dans le cadre de l’organisation du deuxième sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales. Le ministre délégué a ainsi félicité les responsables des collectivités locales pour avoir tenu ce pari en rendant les deux villes propres. « Dans ce contexte post sommet, nous invitons la population de Brazzaville et de Kintelé à préserver cet élan d’assainissement et pérenniser toutes les actions de salubrité amorcées à l’orée de cet évènement », avait exhorté Juste Désiré Mondelé, saluant le rôle accru des collectivités locales dans la préservation et la valorisation des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

S’agissant de la nouvelle opération d’assainissement « Ensemble, gardons nos villes propres », il avait souligné la nécessité de s’impliquer pleinement dans les actions à mener.  « Brazzaville n’est que l’épicentre, il s’agit de toutes les villes du Congo », avait-t-il précisé. En effet, l’opération avait été lancée en présence de la présidente du Conseil municipal de Pointe-Noire, du président du Conseil départemental de la Sangha, ainsi que des maires de Pokola et de Ouesso et bien d’autres personnalités des collectivités locales ayant assisté au sommet des trois bassins forestiers mondiaux. « J’enjoins à la force publique de nous accompagner à respecter ce qui a déjà été fait. Sur les artères principales de Brazzaville, il n’y a plus d’encombrement, plus de marchés de fortune. Il y a des marchés domaniaux dans notre pays et nous allons faire en sorte que le commerce ne se passe que dans ces marchés », avait-t-il insisté. Lutter contre l’utilisation des sachets en plastique. Pour lui, les élus locaux qui ont la responsabilité de la gestion de la cité doivent créer une synergie en mettant en place des actions concertées (force publique, collectivités locales, chefs de quartiers, société civile). La propreté est, a-t-il dit, l’affaire de tous. D’après Juste Désiré Mondelé, les mairies doivent créer les conditions afin que les vendeurs intègrent les marchés en leur attribuant des tables. La force publique va, quant à elle, appuyer l’action des municipalités pour que les tables, les kiosques abandonnés sur les trottoirs puissent disparaître, les épaves de voitures y comprises. Pour dissiper les malentendus, le gouvernement a demandé aux élus d’informer et d’expliquer à leurs mandants le bien-fondé de cette action.

Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local était, par ailleurs, revenu sur la loi interdisant l’utilisation des sachets en plastique en République du Congo. « Nous n’allons plus tolérer l’utilisation des sachets en plastique ; le dispositif du 1er samedi du mois doit être respecté, les collectivités locales sont appelées à y veiller. Nous allons organiser à la fin de chaque année ou trimestre une émulation pour évaluer la ville la plus propre du Congo », avait-t-il conclu.

 Le lancement de cette opération avait été marqué par une descente sur le terrain du ministre et quelques autorités municipales pour se faire une idée de ce que sont devenues Brazzaville et Kintelé. Du 6e arrondissement Talangaï à Kintelé, en passant par Djiri et Bacongo, Juste Désiré Mondelé avait sensibilisé la population aux bienfaits de cette opération.

 En éducation par exemple, selon un décret publié le 30 août 2023, par le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, et co-signé par les ministres Jean-Luc Mouthou de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et alphabétisation, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé de l’Enseignement technique et professionnel, Raymond Zéphirin Mboulou de l’intérieur, de la  décentralisation et développement local, Aimé Ange Wilfrid Bininga de la justice, droits humains et promotion des peuples autochtones et de  Hugues Ngouélondélé de la jeunesse et sport, éducation civique, formation qualifiante et emploi, la tenue scolaire des établissements d’enseignement général, technique et professionnel a été uniformisé. Désormais, la tenue scolaire est constituée des couleurs rose, bleue, kaki, marron et rouge- bordeau, suivant les trois cycles scolaires (préscolaire, primaire et secondaire), dans les deux secteurs public et privé.

Problématique de la prise en charge de la jeunesse

  Au regard du grand banditisme, le lancement des travaux de construction du Centre d’insertion et de réinsertion des jeunes à Aubeville, dans le département de la Bouenza, intègre la vision du gouvernement de répondre à la problématique de la prise en charge de la jeunesse. Le but étant de former les jeunes déscolarisés ou en décrochage scolaire, les sans-emplois ou désœuvrés… aux divers métiers. Le projet prenait déjà une forme puisqu’en attendant la fin des travaux, le gouvernement avait réfectionné d’urgence un site de transit au stade de Madingou, en mettant les conditions nécessaires devant accueillir les jeunes. Les clés du site provisoire avaient été officiellement remises, le 20 avril, au ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé, pour gagner du temps. Le gouvernement avait, en effet, pris à bras-le-corps le phénomène de la délinquance juvénile qui menace dangereusement la paix et la quiétude de la population. L’objectif étant de faire la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Ce centre provisoire du stade de Madingou, couvrant une superficie de 6000m2, avait vu la réhabilitation de son bâtiment principal dédié aux dortoirs des jeunes. Les aménagements ayant permis d’avoir vingt chambres pouvant contenir cent soixante jeunes, neuf box de toilettes comportant vingt-six douches et quinze toilettes ainsi qu’une zone de 15m2 pour la cuisine. Le centre a été doté d’un réfectoire de 103m2 et d’un bâtiment secondaire réservé aux encadreurs composés de sept dortoirs modernes et d’un bâtiment d’infirmerie de trois salles. Il est aussi équipé de deux zones pour aires de sports aménagées en mini terrain de football, une plateforme forme sportive pouvant accueillir le basketball, le handball, le volleyball et le tennis. L’adduction d’eau dans le site est garantie par un forage… Le ministre avait assuré la population de Madingou quant à la volonté du gouvernement de faire de ce centre un lieu de formation et non un refuge des malfrats.  « Le projet devra prendre corps et forme à Aubeville. Nous avons vaincu la peur et nous allons continuer ensemble pour que la Bouenza serve d’exemple pour le Congo. Le premier centre de réinsertion pour nos jeunes en décrochage scolaire sera réalisé à Madingou. Ce n’est pas un fait du hasard. Les jeunes gens vont être formés dans le centre provisoire à Madingou qui va se transformer en centre de formation tenu par le Fonéa comme une école de métiers en l’honneur de Madingou et de la Bouenza », avait expliqué Hugues Ngouélondélé. Le ministre est visiblement satisfait d’avoir fait un pas important dans la réalisation du projet d’une école spécialisée dans la réinsertion des jeunes en décrochage scolaire et en manque d’encadrement parental. « Nous pouvons vous assurer que nous ne nous lasserions pas à éduquer. Nous ne pouvons que vous remerciiez de l’importance que vous donnez à Madingou », avait déclaré l’un des cadres du département.

 Pour ce magnifique cadeau offert à la jeunesse congolaise, un hommage avait été rendu au président de la République suite à sa vision sur la prise en main effective des jeunes.  Après Madingou, le ministre Hugues Ngouélondélé avait officiellement lancé les travaux sur le terrain encore vide devant abriter le centre d’Aubeville.

Les sports font partie des priorités du gouvernement

La séance de questions orales avec débat au gouvernement au sénat s’est tenue le vendredi 7 mars 2024, au Palais du parlement, à Brazzaville, sous le patronage du président de cette institution constitutionnelle, Pierre Ngolo. Plusieurs questions d’ordre économique, éducatif, sécuritaire et sportif avaient été posées aux membres du gouvernement. A cette occasion, Anatole Collinet Makosso, Premier ministre chef du gouvernement, accompagné de quelques ministres, a promis de contribuer à la redynamisation du secteur sportif national. Le Premier ministre avait aussi mis en garde les occupants anarchiques du domaine public et des logements administratifs de l’Etat au quartier Cité des 17, à Mfilou, le 7ème arrondissement de Brazzaville. Ces dernières années, les prestations des différentes sélections nationales des Diables-Rouges, surtout au football, sont généralement marquées par des contreperformances fortement décevantes pour le public congolais. Des résultats d’ailleurs qualifiés récemment de mitigés par le Président de la République, devant le parlement réuni en congrès. Ce qui préoccupe évidemment les parlementaires.

En effet, répondant à une question posée à ce sujet par le vénérable Victor Fouty, le Anatole Collinet Makosso, qui avait rassuré que le sport fait partie des priorités du gouvernement, a promis aux vénérables sénateurs de tout mettre en œuvre pour redorer le blason du sport national. Et, cela passe, entre autres, par la relance du sport scolaire et universitaire, à travers la restructuration et la redynamisation des associations sportives au sein des établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national; l’organisation des jeux départementaux du sport scolaire et universitaire; la réforme de l’O.n.s.u (Office national du sport scolaire et universitaire); la mise en place d’un organe d’appui au sport scolaire et universitaire, dont la vocation essentielle est de superviser l’activité des associations et fédérations sportives scolaire et universitaire. Dans le domaine des régies financières avec les réformes enclenchées et surtout le passage des budgets des moyens aux budgets programmes avec une gestion axée sur les résultats, des avancées significatives font foi et prennent corps dans la nouvelle gouvernance. Voilà quelques morceaux choisis.

Enfin, dans le cadre de ce dernier virage, le gouvernement de la république devrait s’atteler à mettre en exergue les batailles non encore tenues par ses différents engagements. L’exécutif est une équipe et donc pour accélérer que ceux qui dorment sur leur oreiller se réveillent et emboitent le pas afin d’éviter de rendre les efforts des autres vains. L’efficacité de la mise en œuvre du PND 2022-2026 en dépend ! La question pertinente de la jeunesse et de l’emploi encore entière, l’électricité et l’eau, l’inclusion agro industrielle pour une diversification économique avérée, la fonction publique territoriale, les transports périurbains, les fruits de la coopération internationale attendus, l’égalité de la justice avec les délais les conseils de discipline des policiers véreux, l’application des textes existants et  le contrôle strict des commerçants…Le temps n’est plus à se justifier mais il faut agir .  Attendons voir le bilan après le 12 mai du parcours du premier ministre Anatole Collinet MAKOSSO !

                        Abibe Ayoka

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici