République du Congo/chantier d’aubeville : Hugues Ngouélondélé vient d’en faire le Saint Thomas !

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Les ouvrages du centre d’insertion et de réinsertion des jeunes en conflit avec la loi à Aubeville dans la Bouenza sont en phase terminale.

Le ministre de la jeunesse et des sports, de l’éducation civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé vient d’en faire le Saint Thomas.

Au terme de cette visite de travail et de contrôle de routine qu’il effectue depuis le début, Hugues Ngouélondélé est émerveillé par les résultats qu’il estime satisfaisants. « Les travaux sont bien avancés et, j’espère que d’ici là on pourra finir et commencer à interner nos jeunes gens », soupire-t-il.

Un constat confirmé par Franck Ntsoukou, le conducteur des travaux. « Nous avons deux volets de travaux. La réhabilitation et la construction. Au niveau de la réhabilitation les travaux sont réalisés à 100%. Au niveau de la construction des nouveaux bâtiments, on est à 90%. Il nous reste à terminer la zone agricole à travers la finalisation des travaux de charpente. La fin peut intervenir dans deux à trois mois », parce que, le « côté financier ne nous pose pas trop de problème » explique-t-il. En revanche, l’état de la voie d’accès, contrarie la bonne volonté de l’entreprise et ralentit gravement l’acheminement des matériaux. « Que le gouvernement nous aide pour la route, l’électricité et l’eau », s’écrie-t-il.

Comme lui, Hugues Ngouélondélé voudrait qu’on trouve très vite, la solution pour la route Madingou-Aubeville. « D’ailleurs ça ralentit les travaux, parce que le matériel arrive par là. Et, l’année dernière quand nous sommes venus ici en saison sèche, on pouvait atteindre Madingou en vingt ou trente minutes. Mais là, c’est la catastrophe. Il faudrait très rapidement qu’on y trouve une solution… C’est surtout la route, l’eau et l’électricité qui posent un problème. En revanche tout cela peut être résolu en peu de temps, s’il y a la volonté », rassure le ministre qui portera le dossier à sa hiérarchie.

En attendant, l’entreprise a encore quelques finitions et commodités à réaliser. « Après on va finir la partie sportive, puis aménager l’espace vert. C’est un endroit magnifique, il faut qu’on plante des arbres et faires des beaux jardons et par la suite tout le monde pourra venir ici », explique Hugues Ngouélondélé.

Pendant ce temps, les parents s’impatientent. « Entre la phase A et la phase presque Z aujourd’hui, le chantier est en train de faire son évolution. Je crois que d’ici peu quelques les moyens doivent débloqués, afin que les choses avancent », affirme Antoine Mamona, un citoyen de la Bouenza.

Oboura Iloki Anderson

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