Loin d’assumer un bilan mais un appel au devoir et à la responsabilité, à l’urgence des impératifs ou des aspirations du peuple, il sied de remobiliser la troupe en ce sens qu’il s’agit d’un gouvernement de batailles. Le premier ministre Anatole Collinet Makosso se tire d’affaires et quasiment exposé seul à défendre et à répondre malgré l’institution à la télévision congolaise de la quinzaine du gouvernement.
Aux grands maux de grands remèdes dit-on comme si la responsabilité devant les aspirations du peuple n’incombe qu’à son chef de file. Non loin s’en faut chacun répondra de sa gestion. Toujours les dessous de la politique congolaise. Si d’aucuns appellent à la cohésion et à l’efficacité de l’équipe gouvernementale d’autres par contre s’illustrent en fossoyeurs mais dans un même moule. Ou allons-nous alors ? à quoi s’attendre ? pour quelles motivations ?
Nos lecteurs, témoins du temps ont soif de changement et d’un Congo qui avance contre vents et marées. On devrait taire les calculs politiciens et les velléités égoïstes. Il y a à boire et à manger dans ce condensé. Notre rédaction a bien voulu tirer le ver dans le vin pour ne pas laisser libre cours aux facs news ou aux affabulations de certains réseaux sociaux instrumentalisés dans le but de nuire et de saquer l’action de toute une équipe. Certes, le contexte économique très contraignant mais le chef du gouvernement Anatole COLLINET MAKOSSO est comme soumis seul à la manœuvre.
Qui veut la tête de Collinet Makosso !
En effet, depuis quelques temps, une campagne de diabolisation est orchestrée contre la personne du premier ministre Anatole Collinet Makosso par des déclarations intempestives les unes aussi incendiaires que les autres défrayant la chronique.
Pourtant en sa qualité de PM, il est normal que des critiques constructives lui soient adressées, c’est ça la démocratie, mais le comble ici est qu’il s’agit désormais des attaques personnelles et parfois orchestrées en contour caché par les gens de son propre camp, lesquels sont loin d’être exemplaires et d’assumer la responsabilité collective dont certains ne sont pas innocents de l’avoir exagérément ou imprudemment engagée.
Peut-on de son propre camp s’attaquer à Collinet, prédire une apocalypse au pays sans écorcher le président de la République ?
La valse de ces déclarations endiablées essentiellement virtuelles par pur esprit complotiste, opportunisme ou absence de convictions a ébranlé même les plus sceptiques dans toutes les catégories sociales du Congo, où chacun y est allé de ses peurs, de ses mécontentements, de ses réminiscences, de ses attentes dans une frilosité plutôt diffuse.
Pourtant, dans une situation aussi difficile que celle que traverse le Congo, le premier ministre semble seul à monter au créneau avec une équipe gouvernementale qui donne l’impression comme être en voyage dans un avion pour observer faire le pilote alors que chaque département ministériel est en ces temps vivement interpellé par la population pour ce qu’il doit faire, ce qu’il n’a pas fait ou ce qu’il n’a pas su faire.
Au demeurant, les populations sont préoccupées essentiellement par le lot de maux qui affectent durablement la qualité de leur vie au quotidien et dont les réponses pressantes sont attendues de la part de ceux qui passent plutôt leur temps à casser du sucre sur le dos du premier ministre qui apparaît comme une victime expiatoire.
Ce qui est sûr, il y a des questions qui appellent l’intervention de l’État comme les investissements et celles qui relèvent de la responsabilité et de l’organisation des départements concernés (commerce, transport, sport, mines, forêts, hydraulique, justice, agriculture, régies financières et bien d’autres) …
Mais de tout ce tintamarre sur les réseaux sociaux visant à calomnier le premier ministre à titre personnel tend à éclipser, les véritables préoccupations des citoyens qu’ils énoncent, dénoncent et réclament à juste titre.
On peut cependant en tirer quelques leçons. – Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que désormais les réseaux sociaux ont un impact réel sur la vie de la cité congolaise en tant qu’instrument de communication de masse. – Ces messages quoiqu’ayant été rendus caustiques par leur individualisation, préoccupent et touchent l’essentiel des couches sociales du pays. – Ils ont permis de comprendre que le malaise est profond dans le pays, que les citoyens aspirent au bienêtre et à la paix. Le peuple est unanime du nord au sud qu’il faille non seulement sanctionner et mettre à l’écart tous les fossoyeurs de l’économie nationale et dilapidateurs des deniers publics, mais surtout les traduire en justice.
Il souhaite un redressement en profondeur du pays avec la participation de tous pour une vie meilleure, aux vues de ses potentialités.
Mais, lorsque s’en mêlent haine, ressentiments, fanatisme, radicalisme, surtout portant « plein écran » les frustrations de toute part en exacerbant les clans, ça ne correspond plus à l’intérêt de la collectivité. La campagne qui tend à crucifier Collinet Makosso tout seul dans son propre camp sans que leur auteur assument et ne s’assument, n’est pas une attitude responsable car la course effrénée vers les postes juste pour en jouir et jouir ne sert pas la cause de tous, mais trahit les idéaux fondamentaux de la majorité au pouvoir ainsi que la confiance du peuple qui assiste à cette pièce de théâtre dont certains épisodes sont devenus indigestes. Les injures et les invectives ne participent pas à la construction.
Ce que le peuple demande aux gouvernants, c’est de mouiller le maillot et non de se comporter comme en terrain conquis alors que le devoir appelle, la cité grogne et les échéances nationales approchent ainsi que l’heure du bilan… 4 Sept (ACI)- Le premier ministre, chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, a invité, le 12 septembre dernier à Brazzaville, tous les membres du gouvernement à faire parvenir en version imprimée et numérique, les synthèses des activités principales menées au cours de l’année 2024.
Il a lancé cet appel dans la note circulaire n° 24004/PMCG-CAB, du 12 septembre 2024. D’après la note, ces synthèses doivent parvenir au plus tard le 25 septembre 2024, en trois pages maximums et en trois volets, en notifiant les activités réalisées, y compris les projets inaugurés, les activités en cours de réalisation, les projets dont la première pierre été posée et les activités en perspectives pouvant impacter durablement la vie économique, financière et sociale à venir de la nation. A cet effet, le chef du gouvernement a insisté sur l’observation stricte du délai fixé dans cette circulaire.
Dans cette perspective, le premier ministre, chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, a invité, le 12 septembre dernier à Brazzaville, tous les membres du gouvernement à faire parvenir en version imprimée et numérique, les synthèses des activités principales menées au cours de l’année 2024.
En notifiant les activités réalisées, y compris les projets inaugurés, les activités en cours de réalisation, les projets dont la première pierre été posée et les activités en perspectives pouvant impacter durablement la vie économique, financière et sociale à venir de la nation. A cet effet, le chef du gouvernement a insisté sur l’observation stricte du délai fixé dans cette circulaire.
Quelques actions significatives du premier ministre
Pour illustrer quelques actions significatives du premier ministre, Anatole Collinet MAKOSSO, avait récemment effectué une visite importante dans les départements du Pool et de la Bouenza. Les localités visitées incluent Louila, Aubeville (village Mboma), Loudima (village Soulou) et Massangui (district de Yamba). Cette visite, réalisée en une seule journée, avait pour objectif de clarifier la situation concernant les terres prétendument « cédées au Rwanda ». Accompagné des Ministres Pierre MABIALA, en charge des affaires foncières, et Thierry MOUNGALLA, en charge de la Communication et des médias, le Premier Ministre avait pris l’initiative de se rendre sur le terrain pour échanger directement avec les populations locales. Cette démarche visait à apaiser les inquiétudes et les malentendus concernant les terres en question. Clarification sur les Terres « Cédées au Rwanda ». Sur place, les populations et les autorités locales avaient fermement confirmé que ces terres appartiennent à la réserve foncière de l’État. Depuis quelques mois, une polémique alimentée par une mauvaise interprétation des accords signés avec certaines entreprises rwandaises avait agité l’opinion publique. Certains alléguaient que le gouvernement avait vendu ou cédé une partie de son territoire. Aucune vague de ressortissants rwandais n’a été signalée dans les départements du Pool et de la Bouenza. Aucune délégation rwandaise n’a visité ces localités pour en déloger les citoyens. Aucune terre n’a été vendue ni donnée à des entités étrangères. Actuellement, seuls trois ressortissants rwandais travaillent sur le site de l’ancien Ranch de Massangui. Ces agronomes sont présents au Congo depuis 2017, bien avant la signature des récents accords. Conclusion : Un Appel à la Sérénité.
Le Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO avait conclu sa visite en exhortant les populations à ne pas céder aux rumeurs et à la manipulation. Il avait réaffirmé que le gouvernement veille scrupuleusement sur l’intégrité des 342.000 kilomètres carrés du territoire national. Cette démarche de transparence vise à rassurer les citoyens quant à la gestion des terres et à leur garantir que le territoire national reste sous la protection vigilante de l’État.
S’agissant du désenclavement de l’arrière-pays : le Premier ministre poursuivait sa tournée dans le Kouilou le 9 Septembre 2024 accompagné des autorités départementales et des cadres de la direction générale de l’entretien routier, le chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, avait visité, entre autres, « la boucle du Kouilou », où les travaux vont démarrer dès l’année prochaine. Pour traverser la Noumbi, le Premier ministre et sa suite ont dû utiliser un bac d’une capacité de trente tonnes. En effet, le gouvernement prévoit la construction d’un pont de près de 100 mètres sur la rivière Noumbi, accompagné de l’aménagement et du bitumage de 20 km de route entre Madingou-Kayes et Tchizalamou, ainsi que de 66 km de route en terre latéritique. Confiés à l’entreprise CRBC, les travaux qui vont durer dix-huit mois démarreront à partir de janvier 2025, après la réalisation des études détaillées pour les plans d’exécution.
Anatole Collinet Makosso et sa délégation s’étaient ensuite rendus dans le district de Nzambi, où ils avaient été attendus au village Tandou-Ngoma. Ici aussi, la traversée sur la rivière Conkouaty s’est effectuée par bac. Lors d’un échange franc et direct à Nzambi-poste, les habitants avaient exprimé leurs préoccupations concernant les conflits avec les éléphants, les difficultés d’acquisition de certains documents administratifs, les fréquences de traversée à bord des différents bacs, et l’emploi des jeunes.
En effet, face au désarroi causé par les éléphants, les habitants de Ntandou-Ngoma avaient exprimé leurs inquiétudes et demandé l’intervention du gouvernement pour trouver des solutions viables. Reconnaissant la complexité de la situation, le Premier ministre avait assuré que le gouvernement est conscient de ces enjeux. « Le conflit entre l’homme et la nature est un défi que nous devons aborder avec prudence. Nous devons protéger notre patrimoine naturel, mais également veiller à ce que nos concitoyens ne soient pas lésés par la présence des espèces protégées », avait déclaré Anatole Collinet Makosso, lors de son intervention.
Il avait, par ailleurs, réaffirmé l’engagement de l’exécutif à travailler avec les autorités locales, les experts en conservation et les organisations internationales pour mettre en place des stratégies permettant de minimiser les interactions négatives entre les humains et les éléphants. Au nombre des actions à mener, figurent l’amélioration des infrastructures agricoles, la construction des barrières naturelles pour protéger les cultures, sans oublier la sensibilisation des communautés à la gestion de ces conflits. Quant à d’autres doléances formulées par la population, le Premier ministre avait promis de travailler avec les ministres en charge des dossiers évoqués afin de trouver, avait-t-il dit, des solutions rapides. Il a, dans la foulée, annoncé que sur instructions du président de la République, les travaux de construction du pont sur la Noumbi commenceront bientôt. Le but étant de renforcer la mobilité et promouvoir le développement touristique dans cette partie du pays. Avant de quitter Nzambi, Anatole Collinet Makosso avait distribué des kits scolaires aux enfants des villages du district et offert un générateur à la sous- préfecture.
Toujours en visite de travail dans le département du Kouilou, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, avait aussi visité le chantier de construction du musée de la mémoire et de l’esclavage. Bien plus qu’un simple musée, ce mémorial sera un lieu de mémoire, de recueillement et de réconciliation consacré au souvenir de la traite des Noirs et de l’esclavage. Construit sur la baie de Loango, ce lieu va rappeler non seulement l’enfer de la traite négrière et de l’esclavage qui ont prospéré à la fin du XVIe siècle, jusqu’à son abolition en 1848, mais également retracer l’histoire des milliers de femmes et des hommes qui ont été arrachés de force auprès de leurs familles. Pour les lointains descendants des esclaves, c’est une forme de justice qui leur sera rendue. En effet, cet édifice sera composé de plusieurs zones parmi lesquelles, une zone d’exposition temporelle, une zone de restauration, zone avec cinémathèque, une zone administrative et enfin une zone finale avec un musée et un mémorial. Ces travaux qui ont été confiés à la société GCCSCTB sont à plus de 20 % d’exécution et vont durer 33 mois. Une fois achevé, ce musée plongera les visiteurs dans plusieurs siècles d’histoire et leur permettra de mieux comprendre ce passé tumultueux de l’esclavage. En visitant ces travaux, le Premier ministre a donné l’importance de ce musée qui va, a-t-il dit, développer le tourisme mémoriel en République du Congo. « Comme vous le savez, le président de la République attache du prix à la reconstitution de l’histoire pour développer le tourisme mémoriel, pour lequel un programme ambitieux a été élaboré avec le soutien des partenaires étrangers. Et donc, il est de la responsabilité de la République du Congo d’ériger ce musée de la mémoire et de l’esclavage », a signifié Anatole Collinet Makosso. Et sur ce point, il a donné la primeur aux médias en leur disant que la ministre de l’Industrie culturelle et touristique prépare un grand colloque qui devrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année avec une grande présence des gens de l’Outre-mer pour appuyer les efforts du Congo dans la reconstitution de cette histoire mémorielle.
Notons qu’avant de quitter cet endroit qui se veut un lieu d’histoire et de mémoire, quelques vestiges ont été présentés au Premier ministre, témoignant ainsi le passage des esclaves sur les lieux. Ce musée de la mémoire et de l’esclavage va attirer de nombreux Afros qui voudraient se retrouver dans leur histoire.
Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a lancé, le 13 août à Brazzaville le Programme national de filets sociaux. Ce programme dont le nombre de bénéficiaires est chiffré à 70 000 ménages et individus vulnérables, dans sa phase initiale, contribuera à la réduction de la pauvreté, selon le chef du gouvernement
Programme national de filets sociaux (Pnfs)
Bien avant dans le volet social, Au total 70 mille ménages et individus bénéficieront des prestations du Programme national de filets sociaux (Pnfs) dans sa phase initiale, couvrant la période 2023-2026, en vue de réduire la pauvreté en investissant dans le capital humain. Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso a donné ce chiffre lors de la cérémonie du lancement officiel de ce programme avec pour objectif général de contribuer à la réduction de l’extrême pauvreté et des inégalités au niveau national, en accroissant le niveau de revenu des ménages les plus défavorisés et en les incitant à investir dans le capital humain, y compris celui de leurs enfants. Dans son mot du lancement de ce programme, le Premier ministre avait précisé que ce programme aura pour vocation d’être un outil majeur de lutte contre la pauvreté, d’investissement dans le capital humain et d’inclusion productive des ménages. Le gouvernement a pu mobiliser les moyens financiers nécessaires au lancement des activités À l’issue de cette cérémonie, le Chef du gouvernement avait doté l’équipe de coordination de ce programme, des moyens roulants nécessaires pour couvrir toutes les zones d’intervention retenues, afin de permettre au gouvernement d’être davantage aux côtés des ménages et de s’assurer que les transferts monétaires déployés seront effectivement utilisés pour transformer à l’équipe de coordination et à toutes les parties impliquées du programme. Par ailleurs, il avait demandé à l’équipe d’être des relais pour en informer largement les populations sur tous les aspects, notamment, l’utilisation efficace des aides monétaires mises à leur disposition. « Nous comptons donc sur votre engagement, votre implication dans la mise en œuvre de ce programme et dans la pérennisation de ses acquis », avait-t- il fait savoir.
Pour ce lancement, en guise de symbole, quelques femmes avaient reçu des enveloppes des mains du Premier ministre et de quelques membres du gouvernement. Dans son discours de circonstance, la ministre des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Mme Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa, avait délivré la répartition de ce programme. Il va concerner 48.500 ménages vivant dans l’extrême pauvreté ayant en leur sein des enfants âgés de 0 à 18 ans avec au moins une personne âgée et ou une personne vivant avec handicap dont 30% dirigés par les femmes pour les thèmes C et les thèmes R.
6500 personnes âgées vulnérables vivant seules ou abandonnées, 15.000 ménages et personnes en situation de détresse sociale d’urgence, dont 30% des femmes seront prises en compte. Dans sa phase initiale de mise en œuvre, avait indiqué la ministre, le Pnfs s’est fixé pour objectif opérationnel de sortir de la pauvreté alimentaire 75% des ménages et individus devant bénéficier de ces allocations sociales.
A cette occasion, elle avait fait savoir que ce programme offrira aux bénéficiaires quatre prestations à savoir, les transferts monétaires conditionnels (Tmc), les transferts monétaires pour activités génératrices de revenus (Tmagr), la Pension sociale pour personnes âgées (Pspa) et les aides sociales d’appoint (Asa).
Volet coopération !
Dans le cadre de la coopération, Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO avait reçu en audience une délégation du Fonds Monétaire International. Conduite par le Directeur Adjoint du Département Afrique Vitaliy KRAMARENKO, la délégation avait salué les efforts réalisés par le Gouvernement en matière de réformes structurelles, notamment sur la bonne gouvernance et l’amélioration du climat des affaires. S’agissant de la conjoncture économique Nationale, le FMI s’était réjoui du regain des activités économiques en dépit d’un environnement international fragile.
Ce dynamisme économique serait porté par la bonne tenue du secteur pétrolier, et le redressement du secteur non pétrolier (secteur agricole, industrie manufacturière, commerce et services). En perspectives, les échanges techniques entre le Gouvernement et le FMI devraient se poursuivre. Avaient aussi pris part à cette audience, le Ministre des Finances Jean Baptiste ONDAYE, et le Représentant Résident du FMI au Congo, Nicolas MILLION.
Enfin, d’autre part, la signature du contrat de concession du barrage de Sounda depuis là très attendu. Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, a signé, le 11 septembre, à Brazzaville, avec le PDG de la société China Overseas co.Ltd, Li Xi Zhen, un protocole d’accord pour la construction du barrage hydroélectrique de Sounda, sous-préfecture de Kakamoeka, département du Kouilou.
Les deux parties ont consigné dans leur protocole d’accord des engagements pour doter le Congo de sa plus grande centrale hydroélectrique d’une capacité de 800 mégawatts. « L’objectif de ce protocole d’accord est de construire un barrage électrique de 800 mégawatts pour la population congolaise. Nous sommes une société spécialisée dans la construction des barrages électriques. Auparavant, notre société a réalisé de nombreux projets similaires dans d’autres pays dont la Chine. Nous exprimons notre souhait de construire un très bon barrage électrique et très puissant pour la population congolaise », a expliqué le PDG de China Overseas co.Ltd, Li Xi Zhen.
En effet, le planning d’activités prévoit, entre autres, la visite du site de Sounda, la lecture et les observations sur les études déjà faites ; la mise en place du comité de pilotage sous l’égide du Premier ministre ; la mise en place du comité technique et la préparation du projet de convention de concession en septembre. D’octobre à décembre prochains, il y aura l’évaluation des activités du mois de septembre ; la validation des études et planification du projet ; la préparation des équipes techniques ; l’importation du matériel ; les travaux d’ouverture de la route d’accès au site ; le nettoyage du site. « Pour l’année 2025, dans la période de janvier à mai, il est attendu le début des travaux du barrage et la pose de la première pierre par le chef de l’Etat. De juin 2025 à 2030, la construction de la ligne 400kw. Nous espérons pour juin 2030, l’inauguration du barrage et l’injection de l’énergie sur le réseau national », a annoncé le conseiller au développement du secteur de l’électricité du ministre de tutelle, Emile Tchakala Kissengou. Le gouvernement a, de son côté, pris certains engagements dont la construction de la centrale de Sounda qui va débiter sur la nouvelle ligne 400 KV reliant Pointe-Noire à Brazzaville et Kinshasa. Dans la période allant d’octobre à décembre de cette année, l’exécutif va préparer la mouture finale de la convention de concession avant son examen par le conseil de cabinet et son adoption en conseil des ministres. Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique tient à la concrétisation de ce projet qui date depuis des années. « Comme nous avons des études faites de manière détaillée par la Société financière internationale, optimisées en 2018 par China Power, il s’agit pour nous de revisiter ces études, les compléter et nous mettre au travail. Dans le protocole, il y a un planning que nous allons suivre autant que nous le pourrons et nous y mettrons toutes les forces », a laissé entendre Emile Ouosso.
Vous comprenez tout de suite le poids que le gouvernement endosse pour améliorer tant soit peu les attentes de la population. Reste à d’autres segments ministériels d’emboiter le pas afin d’être plus efficients et évidemment d’être jugé aux résultats. A l’instar des dames de l’enseignement supérieur, des affaires sociales, de l’environnement, de l’économie informel et des sieurs du développement local …Le Congo n’est pas dans le chaos mais c’est bien le moment de redoubler d’ardeur et affronter tout assaut. Le prochain article consistera à stimuler tous les combattants dormeurs aux fronts. Il en faut, on ne nous en tiendra pas rigueur pour cela, objectivité oblige.
Abibe Ayoka