République du Congo/Département de Pointe- Noire : Le Préfet Alexandre Honoré PAKA : l’expérience victorieuse et parcours exceptionnel !

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Il est des hommes en tout temps et en tout temps qui ne tarissent pas d’éloges et qui marquent l’histoire par leurs diverses œuvres ou contributions. Ici, elles se veulent de tout ordre : intellectuelles, politiques, scientifiques, économiques ou socioculturelles.

A chaque époque de l’histoire correspondent des pionniers dans la conception du célèbre philosophe allemand Hegel. Ceux-ci sont pour la plupart des cas appelés héros dans l’ombre en ce sens que chacun dans son secteur d’activités impacte la vie d’une communauté ou de la patrie. Malheureusement, il est devenu comme une coutume au Congo de ne parler de nos leaders qu’à titre posthume. A ce moment, l’homme ne saurait vivre son action. C’est justement l’objectif de cette rubrique de révolutionner cette mentalité, mondialisation oblige. Témoin du temps et manipulateur de l’actualité, depuis plus de dix ans, notre rédaction sans protocole de rédaction se prête à cet exercice périlleux et consacre des pages spéciales à ces hôtes qui marquent la vie active de notre action afin de susciter le jugement de valeur auprès de nos lecteurs même quand les dirigeants congolais barguignent à communiquer pourtant ayant parfois à dire.

Aujourd’hui, Alexandre Honoré PAKA, préfet du département de Pointe -noire. Cette personnalité ne nécessite plus de présentation mais pour des besoins méthodologiques de presse, il le faut ! Dans sa singularité, il est très difficile à cerner parce qu’il marque l’histoire dans plusieurs facettes. On ne saurait être exhaustif juste quelques morceaux choisis vont constituer ce tableau sans verser dans le culte de la personnalité. Combattu mais jamais vaincu, ce septuagénaire a surmonté plusieurs obstacles parfois au péril de sa vie mais imperturbable par ce qu’il sait que l’homme se mesure sur le terrain de l’action. De l’essentiel, il faut noter que la ville  de Pointe-Noire, érigée en Département Autonome de Pointe-Noire, par les articles 1 et 14/N°11/2003 du 6 février 2003, portant statut particulier des villes de Pointe-Noire et Brazzaville, a eu son premier Préfet, M. Alexandre Honoré Paka, nommé par le décret présidentiel N°2006 du 7 février 2006, installé dans ses nouvelles fonctions par le Ministre d’Etat, chargé des Hydrocarbures, M. Jean Tati Loutard, paix à son âme  qui lui avait remis les symboles de la République.

On se souviendra que dans son discours d’intronisation, le Ministre d’Etat avait déclaré : « je vous consacre Préfet ce jour 16 Mars 2006 dans cette ville de Pointe-Noire, en vous remettant l’écharpe et le drapeau national et en vous installant dans vos nouvelles fonctions comme le recommandent les lois et règlements de la République. »

Cette cérémonie avait connu la présence du ministre de L’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. François Ibovi, à l’époque, du Préfet Directeur Général de l’Administration du Territoire, Mme Lucie Nitou, les corps constitués et les directeurs départementaux des différentes administrations, de la force publique et les invités de la ville océane.

Dans son mot de circonstance, le Préfet de Pointe-Noire, avait remercié le Gouvernement et le Chef de l’Etat pour cette haute marque de confiance qu’ils venaient de renouveler en sa modeste personne, en lui confiant les destinées du département du Kouilou et à ce titre, il exercera ses missions dans le strict respect de la loi que nul n’est censé ignorer. Ainsi toutes les forces organisées qui œuvrent inlassablement pour le développement, l’épanouissement de notre département et pour la consolidation de la paix chèrement retrouvée connaîtront notre adhésion et notre appui inconditionnel.

Le préfet Paka avait laissé entendre qu’ « en cette année charnière, faillir n’est plus autorisé et nous ferons de notre mieux pour que le flambeau du Département de Pointe-Noire hissé ce jour demeure haut afin que soit renforcée la restauration de l’autorité de l’Etat, dans la perspective d’un véritable état de droit où la bonne gouvernance et le respect des libertés doivent convaincre. »

Pour lui, l’exercice du jeu démocratique requiert des uns et des autres un esprit d’apaisement, d’amour, de tolérance, d’humilité et de respect mutuel en privilégiant le dialogue, la concertation, gage des lendemains meilleurs pour notre pays. Il avait sollicité enfin la complicité des Pontenégrines et Pontenégrins afin que ne soit à jamais trahi le slogan « Pointe-Noire, havre de la paix » où il fait bon vivre. Alexandre Honoré Paka, est né le 10 mars 1948 à Pointe-Noire. Il est marié. Il est Enseignant de carrière et membre du bureau politique du Parti Congolais du Travail (PCT), parti au pouvoir et il a aussi plusieurs fois été président fédéral. Il était de :

1989 à 1991 Commissaire politique à Sibiti dans la Lékoumou (au sud Congo) ; 1997 à 2006 Préfet du Kouilou, avant d’être nommé Préfet de Pointe-Noire. Dans une interview accordée à la presse congolaise en rapport avec la célébration du centenaire de la ville de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, préfet du département, avait édifié la presse sur quelques repères historiques de la création de cette ville en 1922. Limitée actuellement au Nord par la rivière rouge près du site de Loango, le péage de Mengo et la rivière Lemba, au Sud par la frontière angolaise du Cabinda et l’océan Atlantique, à l’Est par le site de la gare de Ngondi aujourd’hui l’Hôpital général de Patra, et à l’Ouest par l’océan Atlantique, la ville de Pointe-Noire a été créée et désignée comme terminus du Chemin de fer Congo océan (CFCO), le 11mai 1922 par décret.

Alexandre Honoré Paka avait indiqué que douze ans plus tard, notamment le 11 juillet 1934, avait eu lieu l’inauguration du CFCO et la création du Port de Pointe-Noire. A cette époque, la construction des ponts et viaducs était confiée aux ingénieurs italiens dont l’un s’appelait Ottino, contre la cession des riches terres agricoles de la vallée du Niari. En 1937, les Ottino construirent un hôtel pour recevoir des expatriés français et européens en provenance du Tchad, de l’Oubangui Chari, en partance pour la France par le Port de Pointe-Noire. Cet hôtel était appelé le ‘’Normandis’’, c’est-à-dire le terminus, mais la mémoire collective, en souvenir de ces ingénieurs italiens, avait gardé le nom d’hôtel ‘’Ottino ‘’. Le 21 octobre 1945, Jean-Félix Tchicaya était élu député de l’Assemblée constituante française où il représentera le Moyen Congo et le Gabon. En 1946, il fondait le Parti progressiste congolais qui aura son siège à Pointe-Noire. En même temps, il créait le Cercle africain (Haut lieu culturel de Pointe-Noire) situé à quelques mètres du rond-point Lumumba (rond-point de la République) où se retrouvaient tous les artistes.

En 1950, la ville océane devient la capitale administrative du Moyen Congo et abrite le gouvernorat, chef du territoire, l’Assemblée territoriale et tous les services administratifs. C’est ainsi que le 28 Novembre 1958, à la double faveur de la Loi Gaston Defferre et de l’avènement du général De Gaulle à la tête de la France, la puissance tutrice décide d’amener les colonies vers l’autonomie au sein de la Communauté. L’Assemblée territoriale, réunie à Pointe-Noire dans l’actuelle maison de la République, vote par 44 voix et une abstention la proclamation de la République du Congo. Erigée en Assemblée législative, elle élit par 23 voix contre 22 l’abbé Fulbert Youlou comme nouveau chef du gouvernement. Celui-ci fait adopter les symboles du pays, particulièrement les couleurs du drapeau congolais, Vert-Jaune-Rouge, et sa devise Unité – Travail – Progrès. Mais, pour des raisons de sécurité, notamment l’affrontement de 1958, et dans le but de se rapprocher de son fief électoral, le président Fulbert Youlou transfère la capitale du Congo de Pointe-Noire à Brazzaville, si bien que la proclamation de l’indépendance, le 15 août 1960, fut vécue dans l’indifférence par les Ponténégrins. Bien avant, le 23 novembre 1958, se déroulent les élections municipales dans les trois communes, à savoir Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie. A l’issue de celles-ci, Stéphane Tchichellée devient premier maire de la ville.  Alexandre Honoré Paka avait poursuivi que l’Italie se trouvant du côté de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, les Français décident de s’approprier l’hôtel Ottino pour en faire le siège du gouvernement et des services administratifs du territoire du Moyen Congo. C’est à partir de 1960 que cet hôtel emblématique, « le cœur de la ville de Pointe-Noire », monument historique de la ville océane, devient le siège de la région du Kouilou, aujourd’hui département de Pointe-Noire. En 1960, après l’indépendance du Congo, Pointe-Noire devient la deuxième ville, capitale économique du pays. L’orateur avait indiqué que sur le plan culturel, en 1967 se tient la première semaine culturelle. Pointe-Noire eût la palme d’or des groupes vocaux avec Rigaden Mavougou et les Cols bleus, d’une part, et d’autre part, Ferdinand Mavoungou obtint le premier prix de la semaine culturelle avec sa troupe de théâtre Les Kamougas. En 1980, le mouvement de croissance économique se poursuit sous l’impulsion de l’activité pétrolière. De 1980 à nos jours, Pointe-Noire a toujours été à l’avant-garde de toutes les politiques économiques, sociales et culturelles menées dans le pays. Le préfet a également rappelé qu’après le départ des expatriés, plusieurs maires ont dirigé le destin de cette ville dont le premier, Stéphane Tchichellé ? et le dernier Jean François Kando. Stéphane Tchichellé a été secondé par Babigamana Parfait, ensuite c’est Jean Pierre Makouna, qui était suivi de Jean Pierre Tchissambou, Fulgence Milandou, Jean-Baptiste Missamou, Théodore Pambou, Jean-Pierre Thystère Tchicaya, François Luc Makosso et Roland Bouiti Viaudo.

Poursuivant son management et pour remettre les pendules à l’heure , Responsable, rigoureux et pointilleux , il compte plusieurs actions d’intérêt public il y a sous peu “Fini avec ce désordre”, avait martelé le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka, rappelant à l’ordre les agents exerçant dans les différents services à la Préfecture de la ville océane lors de la cérémonie de levée des couleurs relative à la célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.  Les agents exerçant dans les différents services à la Préfecture de Pointe-Noire avaient été invités à faire preuve de plus de rigueur au travail, afin d’améliorer l’efficacité et la qualité des services publics. Cette invitation faisait suite à un constat qu’avait fait le préfet de la ville de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Paka.

« Nous avons été amenés à constater que le siège de la Préfecture de Pointe-Noire était devenu un lieu de retrouvailles, un marché où tout se vendait, où tout se marchandait. Fini avec ce désordre ! », Avait-t-il indiqué. Constat faisant, une mesure avait été prise par ce dernier dont les éléments de la gendarmerie qui sont en poste la Préfecture de Pointe-Noire devront veiller à son application. « Désormais, tout accès dans les services de la Préfecture de Pointe-Noire sera conditionné par la présentation du badge aussi bien pour les agents de la Préfecture que pour les visiteurs », avait signifié Alexandre Honoré Paka.

Notons que nous ne pourrions énumérer ici tous les actes posés par ce digne fils pour sa ville cosmopolite, havre de paix. Derrière sa taille et ses lunettes se cache un grand homme à l’expérience victorieuse et au parcours incomparable. Conscient que si le charbon ne te brule, il te noircit, Honoré PAKA est dans le viseur du président de la République. Le préfet de pointe noire est sujet d’un discours possible et non objet à définir même quand ses frondeurs frisent dans les calculs politiciens, il demeure imperturbable et inamovible. Entouré d’une équipe solidaire dynamique et dévoué à la tâche, lui ne voit que l’intérêt général donc le bonheur du plus grand nombre. Peu porté dans les arcanes des mélodies mondaines comme ailleurs, Alexandre Honoré PAKA, homme de convictions, fidèle à son credo au parti congolais du travail, humaniste et généreux, il ne rêve que d’un Congo prospère, unie et solidaire à son chef d’Etat. L’Homme est un exemple, modèle et qui a quelque chose à léguer à sa postérité. La république toute reconnaissante n’oublie pas ses dignes fils. Pour faire complet, il caracole plusieurs distinctions honorifiques avec un engagement sans pareil. Egal à lui-même, il continue à bâtir et grand faiseur de rois. Que dire de plus quand peu d’organes de presse n’y planche, pour cette première fenêtre nous avions osé et ouvert la voie aux plus prolifiques.

Abibe Ayoka

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