République du Congo/Journée mondiale de l’architecture : Le Président de l’OAC, Antoine BELI BOKOLOJOUE   a fait l’éloge du rôle des jeunes architectes dans la planification et le développement urbain !

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De même que le président de la République Denis Sassou- N’GUESSO dans sa déclaration de dédier, l’année 2024 à la jeunesse, l’Union internationale des architectes n’est pas passé par mille chemins qu’à centrer les jeunes architectes au centre de la thématique de cette année. Il y va de soi qu’épousant cette vision du chef de l’Etat, Antoine Beli BOKOLOJOUE a tiré sa partition en accordant toute la place aux jeunes générations d’architectes dans la construction ou le développement des villes résilientes et durables.

Les jeunes architectes sont encouragés dans cette quête par l’Union internationale des architectes (UIA). Elle a fait entendre sa voix en République du Congo le 8 octobre par l’entremise d’Antoine Beli Bokolojoué, le président de l’ordre des architectes du Congo, à la faveur de la célébration de l’édition 2024 de journée mondiale des architectes qui se commémore chaque premier lundi d’octobre depuis 1985.  Cette année, il est question « 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧𝐞 ». Ce qui, lit-on dans la déclaration du président de l’OAC, souligne « le rôle des jeunes architectes dans la planification et le développement urbain » et, c’est à ce titre que « l’UIA encourage les jeunes 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐬𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬, 𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞.𝐋𝐚𝐜𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐦𝐢𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞𝐬 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐥𝐢𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐢𝐦𝐮𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐠𝐫𝐚̂𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬.𝐋𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐥𝐚 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐭𝐬, 𝐥𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐢𝐩𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐨𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞 ».

𝐂𝐞𝐬 𝐞𝐟𝐟𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐯𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭, 𝐝𝐢𝐭 𝐀𝐧𝐭𝐨𝐢𝐧𝐞 𝐁𝐞𝐥𝐢 𝐁𝐨𝐤𝐨𝐥𝐨𝐣𝐨𝐮𝐞́, « 𝐚̀ 𝐜𝐫𝐞́𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐮𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞́𝐝𝐮𝐢𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐞́𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐱𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 », 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 « 𝐥𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐭𝐞𝐜𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧, 𝐢𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥’𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥’𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐬 ». 

Faisant l’éloge du rôle clé que la jeune génération des architectes est appelée à jouer, il signale qu’il conduira à « façonner des environnements urbains résilients et durables ; plaider en faveur de la justice sociale et des pratiques durables, s’engager dans les processus de planification urbaine ; promouvoir la réutilisation adaptative et la revitalisation des structures   existantes ; intégrer les principes de l’économie circulaire et les pratiques de construction durable ».

Le résultat escompté à travers l’implication des jeunes architectes est de construire des villes qui donnent la priorité au bien-être des habitants et de la planète, garantissant ainsi un avenir durable pour les générations actuelles et futures.

En outre, Antoine Beli Bokolojoué a fait entendre le plaidoyer d’intérêt général des architectes du Congo, malgré la crise pour la promotion de « l’architecture comme l’une des solutions écologiques, économiques et sociales, face aux crises » et leurs se déclinent en « 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐥𝐢𝐛𝐫𝐞́ ; 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐥𝐨𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐭 ; 𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚𝐦𝐞́𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭 ; 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞́𝐜𝐚𝐫𝐛𝐨𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐥𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐚𝐮𝐱 ».

Pour votre gouverne, loin de se cantonner à un concept ou à une utopie, l’architecture durable est à l’heure actuelle bien réelle et commence presque à s’ancrer dans les mœurs du secteur de la construction et de la rénovation, au sein de la ville durable.

Et oui. Car lorsque l’on parle d’architecture durable, on entend avant tout construction durable. Il s’agit de penser le bâtiment, qu’il soit résidentiel, privé ou public, pour le rendre plus respectueux de l’environnement. Mais pas seulement ! Si la dimension écologique est centrale, elle n’est pas seule à prendre en considération en matière d’architecture durable. Les bâtiments ainsi créés doivent respecter des exigences bien déterminées en matière de performances énergétiques mais également de confort et d’acoustique. La question de la santé et du bien-être des occupants est, au même titre que la dimension écologique, centrale en matière de construction durable.

Enfin, la durabilité sociale fait également partie des notions liées à l’architecture durable. Ce que l’on entend par cela, c’est le fait que l’habitation écologique à l’échelle d’un quartier peut être garante d’un mode de vie durable, par exemple en orientant le flux quotidien de personnes et en favorisant de ce fait les connexions sociales.

Finalement, le concept d’architecture durable va bien au-delà de la construction d’un logement. Celui-ci tourne autour de celui de la maîtrise de l’énergie, de l’optimisation et de l’orientation des ressources au sens large. Garder la main sur l’énergie de l’habitat, c’est servir un but écologique et humain important.

 D’autre part, dans le Mémorandum sur la résilience urbaine, nous définissons trois caractéristiques pour les villes. Pour commencer, « résilience » signifie « rebondir », c’est-à-dire revenir à l’état initial après une crise ou une catastrophe. Mais cela ne suffit pas pour un développement urbain durable. C’est pourquoi nous avons besoin de deux autres dimensions : d’adaptation et de transformation – les villes doivent donc être préparées aux crises et être transformées en sorte qu’à l’avenir elles soient plus durables et résistantes.     

Pour une ville, la première étape est de prendre conscience du risque de crises et de catastrophes à venir. Il est très important d’avoir une infrastructure robuste et surabondante qui fonctionne bien, même en cas de crise. Mais il s’agit aussi, en ce qui concerne les projets de construction, de tenir compte de l’aspect de résilience et d’évaluer les risques de crises futures.

Le président de l’OAC ne voulait pas rester en marge de cette célébration et demeure imperturbable et constant dans son plaidoyer en faveur du développement des villes résilientes et durables.

                                Abibe Ayoka

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