République du Congo/SOCIETE : Madame la ministre Delphine Edith Emmanuel née ADOUKI au chevet de son terroir avec la FLADEMA!

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En marge de ses attributions ministérielles et fidèle à sa vocation de rendre hommage à son défunt père Lambert ADOUKI et dans un élan de solidarité, la professeure Delphine Edith Emmanuelle   venait de séjourner dans son terroir à l’aune de la nouvelle rentrée scolaire 2024-2025. A la faveur de la FLADEMA, cette fondation à caractère social qui avait vu le jour en 2023 a laissé une tache indélébile dans l’ensemble du district.

Makoua et les villages environnants étaient en ébullition avec cette dame le cœur à la main qui a apporté du sourire à cette population. Elèves, jeunes et vieux, filles, mères et veuves, tous dans une liesse populaire ont accordé du crédit à leur hôte. Tout le monde a pu trouver son compte. Coïncidence de calendrier ou Concours de circonstances, on ne saurait le dire tout au moins de grands moments d’échanges, de partage et de convivialité fraternelle, la professeure Delphine Edith Emmanuelle n’y est pas allée en simple promenade de crocodiles. Ville de lumières et de bénédictions, elle aura tout donné et tout reçu. Lambert Adouki fut un digne fils akwa et du village Boya. Il fut un grand cadre akwa qui avait servi loyalement son pays. La fondation éponyme en dit tout.

En rappel, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, avait été élue présidente du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames). Cette élection s’était faite à l’issue de la 41e session ordinaire tenue, du 20 au 24 mai à Kintélé dans le département du Pool. Remerciant ses pairs pour la confiance placée en elle pour conduire cette institution durant une année, Mme Emmanuel avait reconnu le poids de ses nouvelles responsabilités. « Nous nous attellerons à les mettre en œuvre de concert avec nos collègues ainsi que grâce au soutien du secrétariat général durant notre mandat », avait-t-elle indiqué. Parmi les défis de la nouvelle présidente du Conseil des Ministres du Cames, se trouve celui de faire du Cames un instrument d’intégration académique. La 41e session du Conseil des ministres du Cames avait enregistré un niveau de participation inégalé. Au total 19 ministres et représentants de ministres avaient participé à ces travaux ayant connu l’implication active du Royaume du Maroc, représentée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. A cette occasion, les ministres des États membres du Cames avaient adopté plusieurs résolutions et recommandations, notamment, le nouvel organigramme du Cames, le plan stratégique de développement pour la période 2024-2028 et la mise en réseau des écoles doctorales. Au cours de ces assises, une dizaine de personnalités avaient été décorées pour leur contribution exceptionnelle.  « Nous vous assurons que nos actions se poursuivront pour l’épanouissement de la science, de la technologie en Afrique et dans cet espace francophone ainsi que dans le monde tant que nous en aurons la force », avait déclaré l’un des récipiendaires, M. Abraham Constant Ndinga-Mbo.

La prochaine session ordinaire du Conseil des ministres du Cames est prévue en Guinée, avait-t-on appris.

Dans cette perspective, à la tête de plusieurs mouvements associatifs, pour lier l’utile à l’agréable, Delphine Édith Emmanuel était félicitée de tout bord à l’instar des membres de sa mutuelle. Hissée à la tête du conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) en mars dernier, Delphine Édith Emmanuel avait été, en présence de Firmin Ayessa, vivement félicitée le 7 juillet par les membres de l’Organisation pour l’Aide Sociale (#OPAS), mutuelle dont ils sont aussi membres actifs.

Première Professeure titulaire en droit public en République du Congo et ministre en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Delphine Édith Emmanuel, avait rappelé Marcelin Ndokadiki, président de l’Organisation pour l’Aide Sociale, <<est une femme à qui nous rendons un hommage déférent grâce à ces efforts et sacrifices grande promesse au sein de notre communauté universitaire. Nous sommes convaincus que vous accéderez dans vos fonctions avec la dignité et l’esprit de consensus qui sont la marque de notre association. Elle devient par ailleurs, la première femme des temps immémoriaux peut être dans toute l’Afrique.>>

Satisfaite de l’accueil chaleureux réservé par les siens pour la circonstance, la présidente du conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur avait eu les mots justes pour saluer l’engagement des membres de ladite mutuelle. <<Vous représentez pour moi, les racines à l’instar de l’arbre qui tient bon grâce à ses racines, donc OPAS est pour moi l’ensemble des racines. Et ce sont ces racines qui me donnent la force, qui me permettent d’être l’arbre que je suis. C’est une rencontre familiale comme je le disais à monsieur le Président. Mais si aujourd’hui vous célébrez la ministre du CAMES que je suis c’est parce qu’il a plus au Chef de l’État de me confier une lourde responsabilité d’enseignement supérieur car l’avenir d’un pays repose sur la qualité de la formation des cadres>>, avait précisé Delphine Édith Emmanuel.

Prenant la parole entant que membre actif de la mutuelle, de son côté, Firmin Ayessa était resté optimiste car pour lui, Delphine Édith Emmanuel est l’une des femmes qui a toujours été à la hauteur, très intelligente. Et j’en suis ravi. Je la connais depuis les années 80-84 quand j’étais à l’ambassade de Congo en France et elle était encore étudiante. Fin de citation.

C’est dire combien madame la ministre est attachée à son terroir. Une raison bien évidente qui de jour comme de nuit la sollicite d’être tout à la fois omnipotente, fidèle et fier dont elle n’entend pas trahir. Ainsi, mettant à profit son séjour, elle a multiplié les descentes citoyennes avec diverses donations qu’on ne saurait citer ici pour ne pas être exhaustif. Toutefois on peut citer des dons de médicaments équipements techniques à l’hôpital de référence de Makoua, la construction des murs d’écoles, des bâtiments scolaires, des kits scolaires pour la rentrée scolaire aux élèves, des matériaux agricoles aux coopératives bref la liste bien longue.

Il faut noter pour terminer avec ce morceau choisi que madame la ministre Delphine Edith reste une femme de cœur humaniste et genreuse et qui mérité reconnaissance aux côtés de bien d’autres congénères. La FLADEMA demeure le socle de l’unité, du vivre ensemble et du progrès…

Abibe Ayoka

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