Pour reprendre les mots du chef du gouvernement, le premier ministre Anatole Collinet MAKOSSO, après le tintamarre sur les accords de cession des terres aux Rwandais ayant largement entamé pour rien l’opinion nationale et nourri tous les ragots dans les réseaux sociaux, la page étant définitivement tournée. Place à la poursuite de la mise en œuvre du PND 2022-2026 par le gouvernement de la République.
Aucun membre du gouvernement n’a les pieds liés en ce sens que la course à la montre est permise. Notons qu’il faut parer au plus vite les attentes de la population. D’ailleurs une des recommandations du troisième séminaire gouvernemental auquel on nous a habitué. Toutes les cartes sont en mains du premier ministre pour franchir les douze batailles posées en termes d’engagements. Au fur et à mesure que l’on avance avec ce quinquennat qui consacre la poursuite de la marche vers le développement, on se rend compte insensiblement que plusieurs réformes trouvent un écho favorable dans plusieurs secteurs d’activités : de la politique à l’économie en passant par le social (santé, éducation, affaires sociales) au culturel. C’est dire que le Congo avance en dépit d’un contexte économique contraignant lier à des crises multidimensionnelles.
Chacun assumera sa gouvernance et rendra compte de son exercice
Pour les combattants de douze batailles, chacun assumera sa gouvernance et rendra compte de son exercice. Il s’agit de la gestion axée sur les résultats faut-il le rappeler. A ce titre, notre décryptage pour éclairer la lanterne se focalisera à mettre en exergue quelques actions entreprises par le chef du gouvernement et bien évidemment chuter sur certains départements.
Interpellé par le Sénat, le 21 juin, sur la légalité des accords de cession des terres conclus récemment avec le Rwanda, le gouvernement avait rassuré l’opinion que l’acte avait été posé dans la légalité, conformément aux textes règlementaires régissant le domaine du foncier au Congo. La séance des questions orales au gouvernement avec débat avait été dirigée par le président du Sénat, Pierre Ngolo. Douze ministres étaient convoqués par les sénateurs pour répondre de la gestion de leurs départements ministériels. Dans le fond, l’affaire de cession des terres au Rwanda avait refait surface. Les sénateurs avaient, en effet, voulu s’assurer de la légalité juridique de ces accords conclus mais qui continuaient de défrayer la chronique à travers le pays.
A ce propos, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, avait fait savoir que les accords de cession des terres au Rwanda avaient été paraphés en toute légalité, conformément à l’accord général de coopération qui régit les deux pays. « De cet accord général de coopération sont signés tous les autres entre le Congo et le Rwanda. Il s’agit, entre autres, de l’accord commercial ; l’accord relatif au transport aérien signé en 2011 et ratifié en 2014 ; la convention entre les deux Etats visant délibération de la double imposition concernant les impôts sur le revenu et la prévention de l’évasion et la fraude fiscale. Il faut y ajouter l’accord sur l’exemption des visas, notamment les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, ratifié en 2023 », avait précisé Anatole Collinet Makosso.
Le Premier ministre avait saisi l’occasion pour repréciser aux Congolais que les accords conclus avec ce pays ami ne signifient en aucun cas la vente des terres congolaises, tel que cela est compris dans l’opinion. « Nous avons tous les documents attestant que les terres n’ont pas été vendues, parce que les attributions et occupations des terres au Congo sont encadrées par de nombreux textes législatifs et réglementaires. Les terres rurales faisant objet des controverses appartiennent au domaine public de l’Etat. Et, il ne s’est pas agi, comme nous l’avons entendu, des terres coutumières, mais des terres rurales. Et les textes en la matière s’appliquent aussi bien aux personnes physiques que morales de droit public et privé », avait renchéri le chef du gouvernement.
Des efforts pour mettre un terme aux grèves à répétition
Des mesures idoines pour régulariser la situation au CHU et à l’Université. Outre la problématique des terres cédées au Rwanda, le gouvernement avait été aussi interpellée sur les grèves à répétition à l’Université Marien-Ngouabi et au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville. Deux établissements publics à budget de transfert dont le personnel observait depuis plusieurs jours un mouvement de grève pour revendiquer les arriérés de salaires.
A propos de l’Université Marien-Ngouabi, Anatole Collinet Makosso avait souligné que des efforts se faisaient pour mettre un terme aux grèves à répétition au sein de l’alma mater. « Courant fin 2024, les principales revendications concernent la concomitance du paiement des salaires avec la Fonction publique, le paiement des trois mois de salaires de novembre et décembre 2019 et celui de décembre 2020 qui étaient gérés au titre des arriérés. Cela est valable pour toutes les institutions. Entre-temps, un accord avait été signé pour traiter ces arriérés ultérieurement », avait-t-il souligné.
S’agissant du CHU, le Premier ministre avait fait savoir qu’une stratégie est en cours de mise en œuvre pour régler durablement la question. Elle porte sur l’amélioration de la performance et la gouvernance, la maîtrise des effectifs et de la masse salariale courant 2025, ainsi que la sécurisation des engagements par la Banque postale. Aujourd’hui, tout laisse à croire qu’il y a un début de solutions comme annoncé.
Dans un autre chapitre, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Anatole Collinet MAKOSSO, avait récemment accueilli les membres des organisations des retraités de la Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF) pour une séance de travail constructive. Cette rencontre faisait suite à un appel au sit-in lancé par les retraités, en attente du paiement des arriérés des mois de mai et juin, prévu devant la Primature et dans divers départements du pays.
Lors de cette réunion, le Premier Ministre avait exprimé sa satisfaction quant au dialogue permanent entre le gouvernement et les organisations des retraités. Il avait souligné que ce dialogue est non seulement rassurant mais également crucial pour faire avancer les choses.
Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, avait annoncé, le 23 juillet à Brazzaville, aux représentants des organisations des syndicats des pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), le paiement immédiat de la pension du mois de mai et celle du mois de juin avant la fête nationale du 15 août prochain. Lassés par le non-versement de la pension depuis près de trois mois, les retraités de la CRF avaient lancé un appel au sit-in à la primature et dans les différents départements du pays. Soucieux de la prise en compte de leurs doléances, les représentants les trois syndicats des organisations des retraités de la CRF avaient eu lieu une séance de travail avec le chef du gouvernement. Les discussions avaient tourné autour du paiement de deux mois d’arriérés de pensions de l’année 2024. Chose faite !
« La réunion s’est bien passée, nous avons l’information que le mois de mai sera payé dans les heures qui suivent, que le mois de juin est également promis et que juillet le sera également. Voilà ce qui se dégage de cette réunion, nous en sortons avec un peu de confort et nous rassurons les retraités que toutes les solutions vont être trouvées pour que la pension revienne régulière », avait expliqué un membre de la délégation des retraités.
Après un échange fructueux, Anatole Collinet Makosso, qui s’était réjoui de l’esprit de dialogue entre les deux parties, ne veut pas rentrer en 2025 avec des arriérés de pensions. Il avait projeté la reprise des équilibres pour la fin du mois d’août et début septembre. C’est ainsi que le Premier ministre avait demandé aux syndicalistes de la CRF de donner au gouvernement le temps de se libérer du poids de la dette. Selon lui, le Congo est en train de conduire un programme avec le Fonds monétaire international jusqu’au bout, une première dans l’histoire du pays. Les résultats du processus avec le FMI permettront au gouvernement d’être capable de traiter le remboursement de la dette sociale.
« Nous n’avons pas insisté sur les autres problèmes parce qu’ils sont sur la table du gouvernement. Il nous reste juste à faire un calendrier pour les traiter. Le Premier ministre nous a rassurés que ces problèmes seront traités et qu’ils trouveront de solution. Nous avons suspendu le sit-in et demandons aux retraités de rester à l’écoute », avait conclu le chef de la délégation des syndicats. Anatole Collinet MAKOSSO avait ensuite annoncé une bonne nouvelle : la disponibilité des pensions du mois de mai et le paiement imminent de celles de juin avant la fête nationale. Cette annonce avait été reçue avec soulagement par les membres présents.
Reprise des équilibres financiers
Le Chef du Gouvernement avait également évoqué les perspectives financières pour les mois à venir. Il avait projeté une reprise des équilibres financiers d’ici la fin août, début septembre, et a insisté sur le soutien nécessaire du peuple pour que le gouvernement puisse mener à bien son programme avec le Fonds Monétaire International (FMI). Ce programme, une première pour le pays, vise à atteindre des résultats positifs permettant de traiter le remboursement de la dette sociale, un projet cher au Président de la République.
Dans un autre volet, à l’occasion de la première conférence sur l’afforestation et le reboisement, le chef du gouvernement avait dans son allocution : « C’est un grand honneur pour mon pays, la République du Congo, de vous voir tous ici réunis pour mener, avec nous, le plaidoyer international en faveur de la survie de l’humanité. Permettez-moi, au nom de Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo, Chef de l’État, au nom de l’Union Africaine et du Forum des Nations Unies sur les Forêts, de vous adresser mes chaleureuses salutations, tout en vous souhaitant la bienvenue à Brazzaville et un agréable séjour au Congo, terre légendaire d’hospitalité, de dialogue, de paix et d’opportunités, au cœur du Bassin du Congo, poumon forestier du monde, que nous gérons avec parcimonie, de concert avec nos frères et sœurs du Cameroun, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la RCA et de la RDC. A en croire les experts, la survie tant de l’humanité que des autres espèces vivant sur notre planète, se trouve sérieusement menacée par le dérèglement climatique. Le sixième rapport du Groupe International d’Experts sur l’Évolution du Climat, GIEC en sigle, publié en février 2023, révèle que les risques climatiques sont plus importants que l’on ne l’avait imaginé il y a trois décennies, en particulier dans les pays d’Afrique, en raison de leur vulnérabilité. Les engagements pris par les États, dans le cadre de l’Accord de Paris, tardent à produire leurs effets, voire à être mis en œuvre, compromettant ainsi l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, dans le cadre de l’Agenda 2030, d’une part, et ceux de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, d’autre part.
Dès lors, le niveau d’engagement collectif pour la préservation des forêts, notamment des forêts tropicales, réputées poumons de l’humanité, devrait se renforcer pour contrer les effets du changement climatique, lesquels se traduisent par des températures élevées, des vagues de chaleur, des précipitations extrêmes, de fortes inondations, l’allongement des périodes de sécheresse, la fonte de la cryosphère, le changement de comportement de nombreuses espèces, les glissements de terrains et bien d’autres catastrophes.
A cet égard, « l’Afrique, enjeu de la planète », comme le dit si bien Denis Sassou N’Guesso, dans son ouvrage ainsi intitulé, paru aux Editions Laffont, en 2009, l’Afrique, disais-je, nous semble à tous points de vue, et sans conteste, le lieu privilégié d’où doit retentir la sonnette d’alarme invitant toute la Communauté mondiale à changer de paradigme, notamment en accordant le primat aux solutions naturelles, pour faire en sorte que « la Nature elle-même guérisse la Nature que la nature humaine a détruite .C’est tout le sens à donner aux présentes assises, lesquelles consacrent « l’Afforestation et le Reboisement » comme l’une des solutions naturelles cardinales et la plus efficace à ce jour, pour lutter contre le changement climatique et ses effets. C’est ici le lieu de rendre un hommage vibrant et mérité au Président Denis SASSOU N’GUESSO, grand visionnaire du Nouveau Monde de Demain, pour avoir lancé, à Charm el-Cheick, en Egypte, donc en Afrique, l’idée d’une « Décennie Mondiale de l’Afforestation ». C’était le 7 novembre 2022, à l’occasion de la tenue de la 27ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (COP27).
C’est aussi le lieu de remercier l’Union Africaine qui a, tout de suite après cette annonce, endossé l’initiative, sous le label de « Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation et du Reboisement », en adoptant la Décision 846 qui envisage, entre autres, l’organisation, sous l’égide de l’Union Africaine (UA) et du Forum des Nations Unies sur les Forêts (FNUF), de la première « Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR), à Brazzaville, en République du Congo. C’était lors de la 36ème session des Chefs d’État, tenue du 17 au 18 février 2023, à Addis-Abeba, en Éthiopie. Je voudrais pour cela, saluer l’engagement soutenu et indéfectible des institutions internationales, publiques ou privées à travers le monde, lesquelles n’ont nullement hésité, par leurs contributions multiformes à assurer la tenue des présentes assises.
Je voudrais, enfin, féliciter l’ensemble des institutions et des forces vives de notre pays, qui, après avoir œuvré au succès du Sommet des trois plus grands bassins forestiers tropicaux du monde, il y a moins d’un an, ont maintenu le même niveau d’engagement et de mobilisation, pour tenir le pari de l’organisation réussie de cette première Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement. La note conceptuelle sur l’organisation des présentes assises, mise à la disposition de chaque délégation, met suffisamment en exergue, entre autres, les objectifs de la Conférence, les résultats attendus, les thématiques à aborder ainsi que le format de ce grand rendez-vous planétaire. Cependant, permettez-moi de revenir sur le format et les résultats attendus de ces assises.
S’agissant du format, comme vous le savez, le présent segment ministériel, qui fait suite au segment des experts, prépare le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement.
Ainsi, en termes de résultats attendus, il est certain qu’après avoir réalisé ses différentes sessions avec succès, le Segment des Experts a légué au Segment ministériel les conclusions de ses travaux.
Réunis, ce jour, au sein de ce Segment ministériel, il nous revient d’examiner les recommandations des experts, en nous focalisant sur les conditions d’appropriation globale de cette initiative et sur les conditions et modalités de sa mise en œuvre. Un accent particulier doit être mis sur la mobilisation des financements et la proposition d’un organe de suivi dédié, dont les missions, l’organisation, le fonctionnement et l’ancrage refléteraient l’importance et le rôle crucial dévolus aux forêts, dans un contexte d’accélération avérée du changement climatique. L’occasion vous est également donnée, d’anticiper la réflexion sur l’élaboration de la stratégie mondiale d’afforestation et de reboisement, en ayant à l’esprit, entre autres, outre le plan stratégique des Nations Unies sur les forêts 2017-2030, la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030), la Convention du patrimoine mondial de l’Unesco de 1972 qui reconnait la nécessité de réunir dans un même document, les notions de protection de la nature et de préservation des biens culturels, en vue d’une interaction entre l’être humain et la nature et bien entendu, d’une préservation de l’équilibre entre les deux. Car ainsi que nous l’enseigne le Président Denis Sassou N’Guesso, « les arbres et nous sommes des frères. Nous vivons grâce à eux et eux vivent grâce à nous. ». C’est au regard de ce travail laborieux que les Chefs d’État endosseront la stratégie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement et adopteront la Déclaration de Brazzaville. Ainsi, munis de ces outils, ils pourront porter les conclusions de cette Conférence à leurs pairs à l’Assemblée générale des Nations Unies, en vue de l’adoption d’une Résolution reconnaissant l’importance, pour la planète, de la « Décennie Africaine et Mondiale de l’Afforestation et du Reboisement ». C’est dire combien est grande notre mission ! Soyons donc tous concentrés, motivés, engagés et déterminés pour la cause de l’afforestation et du reboisement, l’une des solutions basées sur la nature, qui soit la plus plausible, pour conjurer durablement la menace climatique.
C’est sur ces mots que je déclare ouverts les travaux du Segment ministériel de la première « Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement ».
Vive la solidarité internationale en faveur du Nouveau Monde de Demain donnant le primat à l’Arbre d’être le pilier essentiel et fondamental de la lutte contre le changement climatique ! Bon travail à toutes et à tous ! »
Le Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO dans le Pool et la Bouenza
Par ailleurs, dans le cadre de ses missions, le Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO dans le Pool et la Bouenza pour une clarification sur les terres « cédées au Rwanda ». Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Anatole Collinet MAKOSSO, a récemment effectué une visite importante dans les départements du Pool et de la Bouenza. Les localités visitées incluent Louila, Aubeville (village Mboma), Loudima (village Soulou) et Massangui (district de Yamba). Cette visite, réalisée en une seule journée, avait pour objectif de clarifier la situation concernant les terres prétendument « cédées au Rwanda ». Accompagné des Ministres Pierre MABIALA, en charge des affaires foncières, et Thierry MOUNGALLA, en charge de la Communication et des médias, le Premier Ministre avait pris l’initiative de se rendre sur le terrain pour échanger directement avec les populations locales. Cette démarche visait à apaiser les inquiétudes et les malentendus concernant les terres en question.
De la clarification sur les Terres « Cédées au Rwanda », il ressort que Sur place, les populations et les autorités locales ont fermement confirmé que ces terres appartiennent à la réserve foncière de l’État. Depuis quelques mois, une polémique alimentée par une mauvaise interprétation des accords signés avec certaines entreprises rwandaises avait agité l’opinion publique. Certains alléguaient que le gouvernement avait vendu ou cédé une partie de son territoire.
Quelques points Clés Soulignés par les Autorités sont nécessaires pour la compréhension : « aucune vague de ressortissants rwandais n’a été signalée dans les départements du Pool et de la Bouenza. Aucune délégation rwandaise n’a visité ces localités pour en déloger les citoyens. Aucune terre n’a été vendue ni donnée à des entités étrangères. Actuellement, seuls trois ressortissants rwandais travaillent sur le site de l’ancien Ranch de Massangui. Ces agronomes sont présents au Congo depuis 2017, bien avant la signature des récents accords. Somme toute, Un appel à la Sérénité s’impose ».
Le Premier Ministre Anatole Collinet MAKOSSO avait conclu sa visite en exhortant les populations à ne pas céder aux rumeurs et à la manipulation. Il avait réaffirmé que le gouvernement veille scrupuleusement sur l’intégrité des 342.000 kilomètres carrés du territoire national. Cette démarche de transparence vise à rassurer les citoyens quant à la gestion des terres et à leur garantir que le territoire national reste sous la protection vigilante de l’État.
Infrastructures sanitaires de qualités !
Dans un décor social, la présidente de la Fondation Congo Assistance, Antoinette Sassou N’Guesso, avait inauguré, le 17 juin, le centre de santé intégré de Yanga, situé à plus de 45 km de la ville économique de Pointe-Noire, en présence du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Le centre de santé intégré de Yanga avait été construit par la société Perenco, dans le cadre de sa responsabilité sociétale et environnementale. D’après le directeur général de cette entreprise, ce centre comprend quatre bâtiments flambant neufs et bien équipés, un bâtiment principal comprenant douze lits d’hospitalisation, un bloc d’accouchement, un laboratoire, des bâtiments de logement et une annexe. « Les travaux ont été exécutés par des sociétés cent pour cent congolaises, avec une main d’œuvre locale à hauteur de 30%. Ces infrastructures qui portent le nom de Mme Antoinette Sassou N’Guesso sont le symbole de notre engagement pour la santé et le bien-être de tous », avait indiqué le directeur général de Perenco, Stéphane Barc. De son côté, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, avait exhorté le personnel soignant et administratif à prendre leurs responsabilités. Il avait appelé la population de Yanga à participer à « la cogestion de ce centre de santé ». « Voici un centre qui remplit les exigences structurelle et fonctionnelle de la dispensation des soins promotionnels, préventifs, curatifs et d’appui. C’est ici le lieu d’enjoindre la directrice départementale des Soins et Services de santé, le médecin chef du district sanitaire, l’ensemble du personnel de santé, les membres du comité de santé, les sages, les notables, à prendre bien soin de ce centre », avait déclaré Gilbert Mokoki. En outre, le ministre de la Santé avait encouragé les membres de l’équipe technique à atteindre les performances escomptées, et avait exhorté la population à s’organiser autour du comité de santé « pour participer pleinement à la cogestion de cette aire de santé ». Pour faciliter les évacuations sanitaires, l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, avait offert une ambulance à ce centre de santé intégré.
Toujours dans le cadre de la santé et avec la coopération multilatérale, le Premier ministre, Chef du gouvernement congolais, Anatole Collinet Makosso, avait appelé, le 17 mai à Brazzaville, les membres de l’Académie de médecine France à mettre en commun les intelligences pour une coopération dans le domaine de la santé, des sciences, de la technologie, de l’innovation, de la recherche médicale, des soins et de la formation bénéfique à tous. Cet appel avait été lancé lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion de réflexion des membres africains de l’Académie nationale de médecine France tenue, du 17 au 18 mai, dans le cadre de la coopération sanitaire de la France avec les pays à ressources limitées.
« L’expérience que nous venons de vivre ensemble lors de la pandémie de la Covid-19, a démontré que nous sommes dans un monde si petit que les virus ignorent complètement les frontières et circulent entre les continents et entre les pays, et passent d’un individu à un autre, et d’une communauté à une autre, sans visa, sans passeport, et sans y être autorisés », avait dit Anatole Collinet Makosso, dans son allocution à l’ouverture des travaux. Poursuivant son propos, le Premier Ministre congolais avait indiqué que : « les parties prenantes n’auront très souvent peu de moyens pour y faire face, raison pour laquelle la réponse collective reste nécessaire, et celle-ci réside en une solide coopération. Elle passe par le partage des connaissances et des savoirs, elle nécessite des outils et des moyens mis en commun », avait-t-il précisé. L’organisateur de cette réunion, Pierre M’Pele, avait pour sa part, rappelé le bien-fondé de cette session de Brazzaville avec pour, entre autres objectifs, de présenter le rapport de l’Académie nationale de médecine publié en juin 2023, sur la coopération sanitaire de la France avec les pays à ressources limitées. Ces pays avait-t-il signifié, sont le plus souvent les pays africains en général et les pays francophones en particulier, avant de préciser qu’ils sont au total 18 Africains élus membres correspondants de l’Académie nationale de médecine France. Dans son mot de circonstance, le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki, avait évoqué quelques points pouvant leur permettre d’améliorer la coopération sanitaire entre l’Afrique et la France. Pour lui, ces pays à ressources limitées et la France devraient mettre en place un cadre de concertation, de mobilisation des ressources, de durabilité et du suivi de la mise en œuvre des politiques et d’actions de coopération bilatérale. Il s’agira également d’élaborer une feuille de route stratégique pluriannuelle des actions de coopération sanitaire bilatérale, d’accorder une priorité à la santé de base communautaire dans le cadre des soins de santé primaire et renforcer dans des interventions axées sur la veille et la sécurité sanitaire, la promotion, la prévention, la mise en place des agences de régulation. Intervenant à cette occasion, le président honoraire de l’Académie, Marc Gentilini, avait souligné dans le message de l’Académie nationale de médecine France que cette institution n’a aucune leçon à donner, elle n’en a ni l’intention, ni les moyens. Elle a, en revanche, le devoir d’élargir son audience et d’émettre des avis mobilisateurs et d’actualité. « La situation sanitaire du monde est tragiquement en recul, même la faim, la disette, la famine, conséquence de l’insécurité et des désordres nationaux et internationaux, progresse. Aucune action sanitaire durable n’est possible sans la protection de ceux qui la portent », avait-t-il déclaré.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement avait pour votre gouverne effectué une visite de terrain dans les départements de la Bouenza, et de la Cuvette.
Juguler la dépravation continue des mœurs en milieu juvénile.
Le Chef du Gouvernement accompagné des Ministres de la Jeunesse Hugues NGOUELONDELE, de la sécurité Raymond Zéphyrin MBOULOU, et du Haut-Commissaire en charge de la justice restaurative Adolph MBOU MABA, étaient allés se rendre compte de l’état dans lequel se trouvent les sites de Aubeville dans le district de Madingou, et de Bokagna, à quelques kilomètres de Makoua pour juguler la dépravation continue des mœurs en milieu juvénile. En effet, dans le Programme d’Action du Gouvernement, le Premier Ministre annonçait le 21 juin 2021, dans la 6ème bataille que « l’éducation, la formation et l’emploi seront au premier plan de l’action du Gouvernement… » et de renchérir dans la 7ème bataille que : « Nos compatriotes doivent vaquer librement à leurs occupations…nous mettrons en place une justice restaurative ». C’est donc fort de ces engagements que le Chef du Gouvernement poursuit sur sa lancée. Dans de brefs délais, ces centres vont être viabilisés pour accueillir de jeunes délinquants en phase de réinsertion, et d’autres en décrochage scolaire, près de 300 par an pour Aubeville ; un projet structurant pour lequel il est prévu à terme, la sensibilisation, le recrutement des jeunes, la formation civique, la formation professionnelle aux métiers agricoles et d’élevage. In fine, le gouvernement sera appelé à mettre à la disposition des jeunes, des terres à cultiver.
La facilité élargie de crédit
Enfin, à l’actif du premier ministre, le conseil d’administration du FMI avait conclu la cinquième revue pour un montant de 43 millions de dollars américain dans le cadre la facilité élargie de crédit. C’est dire que le Congo a une dette soutenable et éligible auprès de tiers.
Au chevet des sinistrés et des démunis !
En réponse aux populations sinistrées, la ministre des affaires sociales poursuit son soutien avec la nouvelle version de l’opération lisungui en dehors de l’assistance humanitaire aux personnes victimes des catastrophes naturelles liées aux effets du dérèglement climatique.
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Abibe Ayoka